dimanche 19 juin 2011

L'amour dure plus qu'une vie

LE LIVRE DE L'ETE !!!
Achetez-le sans plus tarder, chez nous évidemment !
Non, je déconne, mais on a une pile de 20 à écouler, alors si quelqu'un est partant, c'est à Liège que ça se passe, 24 rue des Carmes à la Parenthèse. Je vous filerai des signets, même des carnets gratos si il m'en reste, mais débarrassez-moi de ce truc, par pitié !!

J'avoue que les machins à l'eau de rose, je suis cliente le plus souvent, un par trimestre, c'est plus ou moins mon quota, je m'enfile ça comme un film débile et c'est plié, j'aime bien (beaucoup même si je ne dépasse pas le quota).
En lisant celui-ci, je pensais faire une double "bonne" action, c'est à dire remplir mon quota, puis écouler la pile en tout bien tout honneur.
Sauf que c'est impossible !
Le livre est à l'image du titre: naze de chez naze...




Rien que la couv', beurk !! J'aurai dû m'en douter.
Bon, le pitch: Lucy, jeune american girl, est titillée par un beau ténébreux mystérieux de son lycée, Daniel, qui le soir du bal de fin d'année, l'appelle Sophia et lui apprend que cela fait 15 siècles qu'ils se chassent-croisent, qu'ils s'aiment à la vie à la mort.
Bon au moins, elle ne le croit pas tout de suite. Mais petit à petit, elle retrouve la Mémoire oubliée que lui a bien gardé en tête. La première fois qu'il l'a vue (en l'an de grâce 500 et des poussières) il l'a zigouillée dans sa hutte avec toute sa famille, avant d'être pris de gros remords et de se rendre compte que c'était la femme de ses vies. Puis à une autre époque, il est mort pour elle, et par la suite passe toutes ses vies à la retrouver et blablabli et blablabla... Non mais, vous y croyez vous ?? Eh ben elle, si. Mais apparemment, it's really true. Oh my god !!
Bref, après ça, elle le perd de vue, sans jamais vraiment l'oublier, puis un autre type l'aborde en se faisant passer pour lui, alors qu'en fait c'est un gros méchant qui veut sa peau, mais elle tombe dans le panneau, et le beau Daniel vient à sa rescousse et ils doivent s'échapper pour se cacher du méchant, mais ils ont quand même le temps de faire des petites cochonneries pour pimenter le bazar.
En gros voilà.
En fait, ce qui m'a le plus choquée, c'est que l'on puisse faire croire à des jeunes filles candides qu'un type puisse faire tout ça rien que pour leurs beaux yeux.
Je ne veux pas être cynique, car je crois profondément en l'amûûûr, mais y'a quand même des limites. On a déjà du Cendrillon en veux-tu en voilà quand on est gosses, alors il faut un peu limiter les dégâts quand même, Hollywood reste Hollywood, et là, ce bouquin est pour moi une sale pub 100% mensongère, même si, comme je l'ai déjà dit, je suis plutôt cliente des histoires fleur bleue.
Bref, plutôt me taper tous les Twilight que de relire ça !

Julie.

"L'amour dure plus qu'une vie", Ann Brashares, Gallimard Jeunesse

jeudi 16 juin 2011

Le cueilleur de fraises

Jette, fille d'une romancière de polars célèbre, vit en colocation avec ses deux meilleures amies, Merle et Caro. Entre le lycée, les histoires d'amour compliquées et leurs querelles de filles, leur vie et assez bien réglée.
Mais un tueur en série rode dans la région, et quand leur amie Caro est assassinée, Jette et Merle jurent qu'elles débusqueront l'assassin, en  le défiant publiquement.
Commence alors une traque sans merci, où les filles se mettent beaucoup plus en danger qu'elles ne veulent bien l'admettre...





Ce polar polyphonique est rondement bien mené ! Bien qu'on connaisse dès le départ l'identité du tueur, on attend avec angoisse et impuissance le moment où il croisera la route des filles. Les personnages et donc les voix utilisées sont assez nombreux (6-7), ce qui apporte une dimension à l'histoire, plus complexe qu'elle ne pourrait le paraître au premier abord.
J'ai passé un très bon moment, en me rongeant les ongles de stress certes, mais un très bon moment quand même. D'ailleurs, je ne pense pas trop tarder à lire la suite, Le peintre des visages. Le troisième opus vient de sortir, Le voleur d'éclats, alors peut être même que j'enchaînerai avec celui-ci, on verra bien après le deuxième !
Dès 13-14 ans.

Julie.

"Le cueilleur de fraises" Monica Feth, traduit de l'allemand  par Sabine Wyckaert-Fetick, ed. Livre de Poche

mercredi 15 juin 2011

Les mésaventures de Tallulah Casey

Connaissez-vous Georgia Nicholson, ses choupi-trognons, son chat et ses vati et muti ?
Eh bien cette fois, c'est à sa jeune cousine Tallulah que l'on a à faire, et elle est tout aussi délurée que son aînée.
Lullah, pour les intimes, part passer l'été dans les landes désolées du Yorkshire, pour un stage d'été au prestigieux conservatoire de Dother Hall. Au programme : théâtre, danse, chanson mais elle n'est pas franchement douée, c'est le moins qu'on puisse dire. En revanche, elle n'a pas son pareil pour faire rire son auditoire, même si c'est souvent malgré elle ! 





Lullah aimerait bien devenir une star, mais difficile de trouver du temps entre les tentatives de bécotages de garçons et les fous rires entre copines tout aussi fofolles les unes que les autres.

Je n'ai pas autant rit que pour les Georgia Nicholson, mais ce nouvel opus de Louise Renninson est dans la même veine que ses prédécesseurs. Peut-être perd-t'on un peu de la subtilité des jeux de mots avec la traduction ? Rien que le titre: "Withering tights" en anglais (flétrissement de collants, littéralement) à mettre en lien avec "Wuthering heights", Les hauts de hurlevent, au programme de leur stage d'été.
En résumé, un livre sympa, un peu lourdingue, mais qui en fera glousser plus d'une.
Dès 11 ans.

Julie.

"Les mésaventures de Tallulah Casey", Louise Renninson, traduit de l'anglais par Catherine Guibert, ed. Gallimard Jeunesse

mardi 14 juin 2011

0.4

Jour à marquer d'une pierre blanche dans mon existence: je viens de lire mon tout premier livre de science-fiction. Et vous savez quoi ? Contre toute attente, j'ai vraiment apprécié. Incrédibeul !!




Millgrove, petite bourgade anglaise comptant un millier d'âmes. Chaque année se déroule au coeur de l'été son fameux concours d'amateurs: chorégraphies, karaokés, numéros de magie, bref, comme les spectacles de fin d'année à l'école mais en pire... Cette année, Danny Bernie s'essaye à un numéro d'hypnose. Il a donc besoin de 4 volontaires que seront Kyle (notre narrateur), Lily, la petite-copine de son meilleur ami, Mr Peterson, le facteur ventriloque et Mrs O'Donnell, jolie quarantenaire travaillant à l'épicerie du village.
Le numéro est un franc succès, mais à leur réveil, nos 4 volontaires tombent de haut: tous les spectateurs ainsi que Danny sont comme pétrifiés, comme si on avait tout bonnement fait un arrêt sur image, ou appuyé sur la touche pause de la télécommande. Une heure plus tard, tout le bazar se remet en marche comme si de rien n'était... La fin du cauchemar pour Kyle et ses 3 acolytes, ou au contraire juste le commencement ?

"Quand ils se sont réveillés, leurs amis, leurs parents, leurs voisins, tout le monde avait changé. Tout le monde sauf eux quatre."

Tout au long du roman, on avance à tâtons en leur compagnie dans leur cheminement pour découvrir la vérité. Après le déni, la frayeur s'empare d'eux ainsi qu'un besoin crucial de savoir. Mais que se passe-t'il ? 
Pourquoi ? Qui ?
Je me suis donc laissée facilement porter par ce récit, aussi invraisemblable soit-il !
Il paraîtrait qu'une suite est en court d'écriture, "1.4", eh bien je me réjouis de la lire :)
Qui sait ? Peut-être deviendrais-je une dévoreuse de SF...
Dès 12-13 ans.

Julie.

"0.4", Mike A. Lancaster, traduit de l'anglais par Anne Delcourt,ed. Nathan, coll. BLAST

lundi 13 juin 2011

Terminale terminus

Louis, un adolescent solitaire, fragile, qui ne sait pas quoi faire de son grand corps maigre et voûté, est le souffre-douleur de son lycée durant 3 longues années. Puis par un jour de mai, 2 mois avant la fin du calvaire, 2 mois avant son envol du lycée vers de nouveaux horizons, il meurt brutalement, renversé par une voiture qui prend la fuite. Banal accident ou plus que ça ?




Tantôt par le biais de son journal, tantôt par la voix de sa soeur Alexia, d'un an plus jeune que lui, et anéantie par la mort de son frère, on comprend peu à peu ce qui s'est passé, tout en découvrant des secrets bien cachés par Louis.
Un polar sobre, efficace et curieusement émouvant.
Dès 13 ans.
(Sélection Prix Farniente, catégorie 1 Basket)
Julie.

"Terminale terminus", Thierry Robberecht, ed. Syros, coll. Rat Noir

dimanche 12 juin 2011

Le jour où j'ai abandonné mes parents

Karla-Madeleine a 13ans et a hérité d'un prénom impossible et de parents aussi différents que le jour et la nuit.

"Les problèmes ont commencé à ma naissance. Mon père voulait m'appeler Guevara : il trouvait que le nom de ce grand révolutionnaire m'irait parfaitement. Et ma mère, Marie, parce que c'est le prénom de la maman de Jésus, tout simplement. Les premières disputes ont éclaté pile poil au-dessus de mon berceau. Je criais comme un veau ; du coup, ils ont vite viré de bord et tranché pour Karla-Madeleine. Karla pour Karl Marx, ça se comprend tout seul, et Madeleine pour une copine de la mère de Jésus. Là, j'ai cessé de brailler. Comme quoi, j'ai toujours eu mon mot à dire."




Nous allons accompagner cette curieuse famille lors de leurs premières vacances, forcées, dans un camping.
Et Karla-Madeleine compte bien en profiter !
Très chouette petit roman qui nous colle un beau sourire sur les lèvres, plein de fraîcheur.
Dès 10-11 ans.

Julie.

"Le jour où j'ai abandonné mes parents" Agnès de Lestrade, ed. Rouergue, coll. DACODAC

samedi 11 juin 2011

A bout de souffle!

Paris! Ah Paris! Que cette ville nous fait rêver. On croirait entendre le son des musiciens des rues qui déambulaient dans cette ville magique (Lalalala). C'est ici que se déroule notre histoire, dans un Paris du 19ème siècle. Eléonore est envoyée dans la capitale chez son oncle et sa tante comme punition. En effet, elle a commis le pire des crimes aux yeux de son père. Cette petite effrontée joue de la musique alors qu'on le lui a interdit. Non mais! Ca va pas ou quoi? Pfff! Volià que notre histoire débute vraiment! Sous fond de reconstitution historique, nous allons suivre Elléonore dans sa passion pour la musique qu'elle n'est pas prête à laisser de côté! Nous allons donc rencontrer Adolphe Saxe, le génialissime inventeur du saxophone et de bons nombres d'autres instruments et celui-ci  va  prendre notre héroïne sous son aile. Evidemment, au fur et à mesure que notre héroïne grandit, Paris va changer, s'insurger, s'enflammer. Ce livre parle de l'amour de la musique en y mêlant aventure humaine, amour, éléments historiques et cela d'une façon si mélodieuse et douce que l'on se prendrait même à chantonner le temps de la lecture... (Oh c'est beau!)
Trève de bavardage: j'ai pris grand plaisir à découvrir ce roman qui m'a...apaisé. Un livre qui fait vivre des émotions intenses, à lire pour se faire plaisir.
Max.
Le souffle des marquises. M.Bloch et M-P. Farkas, éd naïve

2 jours pour faire des thunes

2 jours pour faire des thunes est une histoire complètement déjantée !
Micklo, jeune glandeur de 23 ans issu d'un puissant clan de Gitans, se fait dépouiller lors d'une partie de poker clandestine.

"J'avais 200 euros en poche en entrant dans ce maudit cercle de jeu. J'en suis ressorti 15 heures après, avec un début de cirrhose, une moitié de cerveau et une ardoise de 20 000."

C'est dire si il est mal barré ! D'autant que l'homme à qui il doit les 20 000 n'est rien de moins que Mister Goulag, un gros mafieux 100% russe avec tout l'attirail nécessaire à sa condition : hommes de main, tortures en veux-tu en voilà, vodka à gogo, kalach' en pagaille, bref Micklo s'est fourré jusqu'au cou dans une bonne grosse mouise... Comment va-t'il s'en tirer (s'il s'en tire...) ? Vous le saurez en lisant ce roman très cinématographique, plein de rebondissements et au rythme très très très rapide.



J'ai eu un tout petit peu de mal à rentrer dedans au départ. Je m'explique: comme le veut cette collection (que j'aime beaucoup, vous aurez pu le remarquer !), l'écriture est très urbaine. Mais alors très très urbaine dans ce roman là . Beaucoup d'argot (dont la moitié des mots m'étaient inconnus -ça y'est, j'suis déjà has been !- mais dans le contexte, on voit plus ou moins où l'on veut en venir) et beaucoup de verlan, mais alors bien profond le verlan ! Une fois l'acclimatation réalisée, ça passe comme une lettre à la poste. Et je dirais même plus, ça groove à mort ! Le texte est slamé, balancé, il faut juste choper le rythme, et nous voilà embarqué, à 100 à l'heure, dans cette histoire complètement barrée et qui nous prend par surprise plus d'une fois.
Comme je l'ai dit précédemment, c'est un roman très cinématographique, qui emprunte un peu de Snatch par-ci, un peu de Fight Club par là, et puis aussi un peu des Affranchis, bref, de bien belles réjouissances.
Un humour noir, bien grinçant, sombre, avec un Micklo très attachant, que l'on voit sombrer du côté obscur de la force, et qui en est totalement conscient. Les autres personnages sont complètement dingues, cruels, mais tellement drôles !
Voilà, au final me voilà conquise. Alors attrapez ce bouquin et accrochez-vous pour un fameux western urbain, ça envoie du lourd !
Parental Advisory Explicit Lyrics :) 
Dès 15-16 ans.

Julie.

"2 jours pour faire des thunes", Hamid Jemaï, ed. Sarbacane, coll. Exprim'

vendredi 10 juin 2011

BLOG

Voilà un roman que j'avais envie de lire depuis longtemps. Etant donné qu'il fait partie de la sélection du prix Farniente (http://www.prixfarniente.be/), catégorie "Une basket", c'était le moment ou jamais. Attendez-vous d'ailleurs à en voir défiler pas mal, Farniente, Elisez-moi, Adolisant, Versele...
La saison des prix est ouverte ! On a du donc du pain sur la planche et des lectures "imposées" en perspective !
Pour cette première "imposée", quel plaisir !



L'histoire est en somme toute simple, presque banale. Un ado de 15 ans  (notre attachant narrateur), se fâche "à mort" avec son père après que celui-ci ait lu son blog.
La guerre froide est engagée, il ne lui parlera plus JAMAIS.
Mais il ne faut jamais dire jamais, tout le monde le sait. Sa carapace de colère et d'amertume se fendille petit à petit, à mesure que son père avance vers lui, en se livrant par le biais d'un vieux carton poussiéreux qui cache bien des secrets, déposé un soir devant la porte de sa chambre.
Il découvre alors un autre homme, son père adolescent, avec ses doutes, ses questionnements, ses premières fois, sa fraîcheur, sa soif de vie, jusqu'au jour où...

Ce livre est extrèmement touchant, l'écriture est ancrée dans l'intime, dans les sentiments, la filiation.
C'est houleux, une tempête qui passe par toutes les émotions, l'adolescence quoi... (dit-elle d'un air blasé, d'une qui en est revenue, et de loin...).
Il se dégage de ce récit beaucoup de finesse et de tendresse.
J'ai beaucoup, beaucoup aimé, mais ça m'a replongée plus de 10 ans en arrière, c'est très étrange comme sensation, et je dois avouer que je me sens un peu vieille ce soir...
Dès 13 ans.

Julie.

"BLOG" Jean-Philippe Blondel, Actes Sud Junior

mardi 7 juin 2011

Aaaargh je l'ai attrapée! Ben quoi? La Lupusmania!




Lupus: est une maladie systémique auto-immune qui... STOP! On n'est pas sur un blog médical! Ah ouais!
Reprenons, Lupus est un jeune homme qui vient de terminer ses études en zoologie, xenobiologie, entomologie, bref scientifique. Il part avec son pote Tony, qui vient de  se faire virer de l'armée (quelle drôle d'idée!), dans leur vaisseau spatial pour... euh... pêcher et prendre toutes les drogues possibles et imaginables. Donc, nos deux héros (ouais...), sauveurs de l'humanité(tu parles...) atterrissent sur une planète pour... et bien... pêcher! Ils y font la rencontre d'une jeune fille qui va bouleverser leur plan de quiétude et de détente. Malheureusement, cette jeune fille est recherchée par les sbires de son père. On se croirait presque dans un roman d'aventure...ou pas. Cette B.D. se veut psychologique et intimiste. En effet, nous partageons les horreurs que vont vivre les protagonistes avec passion et le coup de crayon torturé de l'auteur renforce cette oppression constante. Me voici complètement conquis par une oeuvre haute en couleur dont le dessin est en noir et blanc (Fallait que j'la fasse!!!). Juste une info pour les frileux de la science-fiction : les voyages intersidéraux ne déservent pas le récit, ils permettent une distanciation qui nous soulagent de l'opression de l'histoire. Un récit de vie prenant donc et graphiquement unique. Les quatre tomes sont à mettre dans toutes les BDthèques.
Max.
Lupus (Tome 1 à 4), Frédérik Peeters, éd Atrabile. A partir de 16 ans.

lundi 6 juin 2011

Fantastique!

Le Sorceleur : Le dernier voeu.
Définition: The witcher ou le sorceleur (en français) est un être mutant capable d'ingérer des élixirs augmentant ses facultés (vitesse, voir dans le noir,...) Son travail consiste à éliminer les monstres qui pourissent le quotidien des humains.



Son nom est Géralt de Riv. C'est un sorceleur. Cet homme-mutant énigmatique aux cheveux longs et blancs n'est pas un tendre. Nous le découvrons dans un monde proche du moyen-âge où monstres, elfes, nains et humains ne vivent pas en paix. Le sorceleur, lui, n'est ni humain ni... autre chose. Il tue les monstres, les désenvoûte, les chasse. Mais il ne fait pas ça par bonté d'âme. C'est son job. Il ne sait faire que ça. Géralt quant à lui se trouve confronté à des choix moraux. Qui est-il réellement? Fait-il partie des monstres qu'il chasse avec tant d'ardeur ou bien reste-t-il en lui une part d'humanité?  Et dans le conflit entre elfes et huamins, qui va-t-il défendre? Ce roman composé de courtes histoires nous raconte quelques épisodes de sa vie. Nous sommes loin des standards américains ou européens car l'auteur est Polonais et cela se sent. Le sorceleur est mature, cru et sombre. Une vraie bonne découverte pour les amateurs de fantastique. Jamais je n'ai été autant surpris par un récit de ce genre depuis "Le seigneur des anneaux", c'est dire! Le fait qu'un jeu vidéo soit tiré de ces récits n'est pas un gage de mauvaise qualité car ceux qui, y ont joué le savent. The witcher possède sa propre ambiance, un réel côté psychologique sans manichéisme. A lire ab-so-lu-ment!

Max.
Le sorceleur, Andrzej Zapkowski, éd. Bragelonne ou Milady (poche)
A partir de 16 ans.

vendredi 3 juin 2011

Les corbeaux de Pearblossom

Voici un petit conte à l'humour mordant, unique livre d'Aldous Huxley pour la jeunesse.


Mme Corbeau est désespérée, chaque jour, à son retour de courses, elle trouve son nid vide, là où chaque matin elle avait pondu un bel oeuf.
Elle découvre alors que c'est le gros et vieux serpent à sonnette qui niche en bas de l'arbre qui chaque jour se sustente de ses précieux oeufs. C'en est trop, ça ne va pas continuer à se passer comme ça !
Son mari, Mr Corbeau (qui au passage considère sa femme comme une véritable écervelée, mais ne nous formalisons pas, cette histoire a été écrite en 1944, depuis, heureusement, on a fait du chemin !) et son ami Vieux Hibou, vont trouver une ruse pour jouer un tour au serpent qui ne dévorera plus d'oeufs de sitôt !



Cette histoire m'a fait beaucoup rire et elle est magnifiquement servie par les superbes illustrations de la grande Beatrice Alemagna (que de superlatifs ! mais bien mérités.)
C'est une illustratrice que j'adore, et une fois de plus, elle nous plonge dans un très bel univers.
Je vous invite vivement à découvrir son travail : http://www.beatricealemagna.com/

A se faire raconter dès 5 ans et à lire tout seul dès 7-8 ans.

Julie.

"Les corbeaux de Pearblossom" Aldous Huxley, ill. Beatrice Alemagna, Gallimard, coll. L'heure des histoires