LE LIVRE DE L'ETE !!!
Achetez-le sans plus tarder, chez nous évidemment !
Non, je déconne, mais on a une pile de 20 à écouler, alors si quelqu'un est partant, c'est à Liège que ça se passe, 24 rue des Carmes à la Parenthèse. Je vous filerai des signets, même des carnets gratos si il m'en reste, mais débarrassez-moi de ce truc, par pitié !!
J'avoue que les machins à l'eau de rose, je suis cliente le plus souvent, un par trimestre, c'est plus ou moins mon quota, je m'enfile ça comme un film débile et c'est plié, j'aime bien (beaucoup même si je ne dépasse pas le quota).
En lisant celui-ci, je pensais faire une double "bonne" action, c'est à dire remplir mon quota, puis écouler la pile en tout bien tout honneur.
Sauf que c'est impossible !
Le livre est à l'image du titre: naze de chez naze...
Rien que la couv', beurk !! J'aurai dû m'en douter.
Bon, le pitch: Lucy, jeune american girl, est titillée par un beau ténébreux mystérieux de son lycée, Daniel, qui le soir du bal de fin d'année, l'appelle Sophia et lui apprend que cela fait 15 siècles qu'ils se chassent-croisent, qu'ils s'aiment à la vie à la mort.
Bon au moins, elle ne le croit pas tout de suite. Mais petit à petit, elle retrouve la Mémoire oubliée que lui a bien gardé en tête. La première fois qu'il l'a vue (en l'an de grâce 500 et des poussières) il l'a zigouillée dans sa hutte avec toute sa famille, avant d'être pris de gros remords et de se rendre compte que c'était la femme de ses vies. Puis à une autre époque, il est mort pour elle, et par la suite passe toutes ses vies à la retrouver et blablabli et blablabla... Non mais, vous y croyez vous ?? Eh ben elle, si. Mais apparemment, it's really true. Oh my god !!
Bref, après ça, elle le perd de vue, sans jamais vraiment l'oublier, puis un autre type l'aborde en se faisant passer pour lui, alors qu'en fait c'est un gros méchant qui veut sa peau, mais elle tombe dans le panneau, et le beau Daniel vient à sa rescousse et ils doivent s'échapper pour se cacher du méchant, mais ils ont quand même le temps de faire des petites cochonneries pour pimenter le bazar.
En gros voilà.
En fait, ce qui m'a le plus choquée, c'est que l'on puisse faire croire à des jeunes filles candides qu'un type puisse faire tout ça rien que pour leurs beaux yeux.
Je ne veux pas être cynique, car je crois profondément en l'amûûûr, mais y'a quand même des limites. On a déjà du Cendrillon en veux-tu en voilà quand on est gosses, alors il faut un peu limiter les dégâts quand même, Hollywood reste Hollywood, et là, ce bouquin est pour moi une sale pub 100% mensongère, même si, comme je l'ai déjà dit, je suis plutôt cliente des histoires fleur bleue.
Bref, plutôt me taper tous les Twilight que de relire ça !
Julie.
"L'amour dure plus qu'une vie", Ann Brashares, Gallimard Jeunesse