mardi 30 août 2011

Vango Tome 1 "Entre ciel et terre"

Après Tobie Lolness, Timothée de Fombelle nous gâte à nouveau avec un fabuleux roman d'aventures mené tambour battant : Vango.
Certes, je suis un peu à la traîne puisqu'il est sorti il y a lôôôngtemps ( 1 an et demi, bouh la honte !!), mais je ne l'ai lu que très récemment. En même temps c'est tant mieux puisque Vango la suite sort dans un petit mois, je n'aurai donc pas à attendre trop pour poursuivre les folles aventures de nos héros (on peut bien dire "héros" vu ce qu'ils ont à affronter, à accomplir ne serait-ce que pour sauver leur peau, sans même parler des petits à côté agréables de la vie !).


Cette histoire se déroule dans l'Europe de l'entre deux guerres, où l'on assiste à la montée lancinante du nazisme, à la méfiance qui se généralise. Le roman s'ouvre dans le Paris de 1934, sur le parvis de Notre-Dame, où Vango, jeune homme aux origines troubles ayant grandi dans les îles Eoliennes, doit être ordonné prêtre d'une minute à l'autre. Bien entendu, cette ordination tourne en eau de boudin (ouf !) et l'aventure commence.
Prenez maintenant un shaker, mettez-y une dose de truands russes, un vieux commissaire ventripotent, Ethel, une belle et jeune anglaise fana de vitesse qui conduit des bolides dernier cri (vintage hein les bolides, n'oublions pas qu'on est dans les années 30). Ajoutez-y un bouchon de moines reclus sur une île, une dose de voyages en zeppelin, une pincée de France, une autre d'Allemagne, d'Italie et d'Angleterre et pour finir, Vango, notre héros mystérieux en bien fâcheuse posture. Secouez bien le tout, et vous obtiendrez un cocktail détonnant, qui se boit d'une traite jusqu'à la dernière goutte.
En somme, une aventure haletante où l'on se laisse volontiers entraîner sans avoir le temps de reprendre son souffle.
Je pense qu'il y a plusieurs degrés de lecture: le premier, pour des tout jeunes très bons lecteurs, dès 11 ans, où l'on se laisse simplement porter par l'aventure. Un peu plus tard, vers 14-15 ans, on appréciera en plus tout le contexte historique, très bien restitué en filigrane, que l'on aura sans doute envie d'approfondir.
Pour conclure, vivement la suite !

Sélection Prix Ado-Lisant 2012
Julie.
"Vango tome 1 Entre ciel et terre", Timothée de Fombelle, éd. Gallimard Jeunesse

vendredi 26 août 2011

Campus 8, Révélations

A toutes les garces qui sommeillent en nous, l'heure de délivrance n'est toujours pas arrivée...
Eh oui mesdames, ce Campus (on s'en doutait) ne nous laissera pas en paix, car tout ça est loin d'être
terminé !
Révélations porte bien son titre; de rebondissements en rebondissements, cet opus se termine sur un gros point d'interrogation, et une fois de plus, on reste honteusement sur notre faim, en espérant pouvoir très prochainement pouvoir se défaire de cette petite addiction légèrement compromettante ...



Oh la vache ! En cherchant l'image, je viens de tomber sur un blog entièrement consacré à Campus (?!), et je peux vous dire qu'on est mal barrées puisque apparemment, déjà 13 volumes sont sortis aux Etats-Unis, et qu'un quatorzième et dernier serait attendu.
Je suis désespérée !!
Bonne lecture quand même les camées ! (Je parle en premier lieu pour moi, mais je doute fort être la seule...)

Julie.

"Campus 8, Révélations", Kate Brian, traduit de l'américain par Sidonie Van den Dries, éd. Bayard

lundi 22 août 2011

Les chevaliers de la table ronde

Je m'en souviendrai toute ma vie... Le jour où je me suis agenouillé, non pas pour demander ma future épouse en mariage, mais devant le Roi Arthur, le Roi des rois. Il posa lentement son regard sur moi qui n'osais lever les yeux. Il prit l'épée que je lui tendais et me tapota délicatement chaque épaule. Il me demanda de me relever... Voici comment j'entrai dans l'ordre des Chevaliers de la Table Ronde. 

Ceci s'est passé il y a deux semaines. Nous étions 3. Nous nous sommes ligués contre l'envahisseur. Coopération, tel était le maître mot de cette partie. Mais malgré ça, nous échouâmes... lamentablement. Qu'à cela ne tienne, maintenant que nous avons compris de quoi il retourne, le jeu devint bien plus facile... ou pas. Un jeu assez bien équilibré, ma fois. Nous nous donnâmes corps et âmes afin de récupérer 12 épées à placer autour de la Table Ronde. Blanches, si nous réussissons, noires si nous échouons. Mais encore faut-il survivre jusque-là et empêcher les engins des sièges d'encercler Camelot. Pas facile! Pour récupérer ces épées, il fallait réussir des quêtes qui nous couvriraient de gloire! (Excalibur, l'armure de sire Lancelot, tuer le dragon et le saint des saints: la quête du Graal) En plus de tout cela, il fallait donc penser au siège de Camelot, à l'invasion des Pictes et des Saxons, au combat contre le Chevalier Noir (ça sonne bien non?). Un jeu varié qui nous propose deux actions au choix: d'abord une négative (placer un engin de siège, perdre un point de bravoure, tirer une carte noire) et ensuite une positive (se déplacer, résoudre une partie de quête, piocher des cartes blanches, échanger des cartes,...) Chaque personnage possède un pouvoir spécial : déplacement gratuit, piocher plus de cartes, ... Un jeu riche et varié donc qui nous procure beaucoup de plaisir (coopération) à découvrir absolument! A noter, on peut également jouer avec la participation d'un félon qui ne sera dévoilé que si un autre joueur l'accuse... Intéressant donc! Les ennemis de la couronne n'ont qu'à bien se tenir! Une dernière chose: une fois n'est pas coutume, les règles et le matériel sont extrêmement bien expliqués et ça, ça fait plaisir.
Max.
Les chevaliers de la table ronde, Days of Wonder, Bruno Cathala et Serge Laget, à partir de 10 ans.

dimanche 21 août 2011

Girls just wanna have fun ...

Je profite d'un bref regain de soleil pour vous faire part de mes lectures légères estivales.
Le genre de bouquins à lire avachie sur une serviette de plage (pardon, essui...), en train de frire comme une langoustine avec du sable qui colle partout, en s'empiffrant de chichis beignets chouchous avec des lunettes de starlette et un bikini dernier cri. Ce qui fut loin d'être mon cas malheureusement, puisque j'ai lu ça à Liège City à la mi-juillet, et j'aime autant vous dire que le soleil était alors loin, mais alors bien loin de mes pénates...


Les soeurs Sullivan, Natalie Standiford, traduit de l'américain par Lila Bercérade, éd. Hachette

Trois soeurs issues d'une grosse famille bourgeoise se voient déshéritées par leur tyran de grand-mère le soir de Noël. Elles ont une semaine, jusqu'au soir du réveillon, pour confesser l'affront fait à leur aïeule et tenter de la faire changer d'avis. Tour à tour, elles se livrent dans une lettre expliquant les tenants et aboutissants de leurs actes qui vont de snober le gendre idéal -petit-fils de la meilleure amie de la grand-mère- lors du bal des débutantes pour un étudiant bohême, de fustiger l'honneur de la famille à travers le net sur un blog qui dévoile toutes leurs sales petites affaires, et d'être persuadée d'avoir commis un crime. 3 soeurs, 3 tempéraments, 3 témoignages qui se recoupent.
Franchement bof, légèrement soporifique, on voit arriver les trucs à 3 kilomètres. Ca ne m'a pas emballée du tout. Une erreur de pagination m'a gracieusement fait manquer une soixantaine de pages, je n'ai même pas eu la curiosité d'aller voir ce qu'elles recelaient dans un autre exemplaire tellement ça sentait le réchauffé.
Sans grand intérêt.





Quelqu'un comme toi, Sarah Dessen, traduit de l'américain par Véronique Minder, éd. Pocket Jeunesse

Halley et Scarlett, 16 ans, sont les meilleures amies du monde. Cet été là, le premier amour de Scarlett se tue en moto; peu après elle découvre qu'elle est enceinte. Elle décide de garder le bébé et aura bien besoin du soutien de Halley qui à son tour tombe amoureuse.
Comme l'indique le petit résumé, l'histoire est fort bateau. Mais je ne sais pas pourquoi, dans le genre, j'aime encore bien les bouquins de Dessen. Sans surprise, dégoulinants de bons sentiments, mais ça fonctionne quand même. Vite lu, vite derrière, mais sur le coup bien agréable.







L'été où je suis devenue jolie / L'été où je t'ai retrouvé  Jenny Han, traduit de l'américain par Alice Delarbre, éd. Albin Michel, coll. Wiz

Deux romans, deux étés. Dans le premier, Belly, ainsi que sa mère et son frère, rejoignent dans la maison de vacances leur deuxième famille, Suzannah, la meilleure amie de sa mère et ses deux fils, Conrad et Jeremiah. Belly a bien grandi et est devenue une très jolie jeune femme, ce qui change d'emblée le rôle de petite soeur boulet qu'elle a tenu auprès des garçons tous les étés depuis sa plus tendre enfance. Amoureuse de Conrad depuis toujours, cet été là pourrait bien être différent. Par ailleurs, on découvre rapidement que Suzannah n'est pas en grande forme. On accompagne donc Belly et ses tourments dans son petit cocon qu'est cette maison accrochée au bord de la plage.
L'été suivant, tout a changé. Belly, Conrad et Jeremiah se retrouvent pour de nouvelles "aventures" mais tout est devenu bien compliqué. 
Je n'en dis pas plus sinon je vais trop en dévoiler et cela gâcherait le plaisir.
Tout comme les livres de Sarah Dessen, c'est plein de bons sentiments, un peu déjà vu, mais plutôt agréable à lire, les personnages sont attachants et on passe un bon moment.




Voilà, je crois que j'ai eu ma dose, bien que le tome 8 de Campus sorte la semaine prochaine et que je trépigne déjà d'impatience. On ne se refait pas ...

Julie.

jeudi 18 août 2011

Comment (bien) rater ses vacances?

J'vous l'demande ma bonne dame : comment peut-on rater ses vacances? Il suffit de s'appeler Maxime( non mais copieur!), avoir  17 ans et de décider de laisser ses parents randonner seuls en Corse, là où on ne peut pas les joindre. Ensuite il faut passer ses vacances au Kremlin (trou du cul du monde près de Paris) chez sa grand-mère. Celle-ci décidera ensuite de faire une crise cardiaque... 

Voilà le décor est planté. Maxime se retrouve seul, à nourrir le chat et  parler sur l'Internet. Pas très palpitant me direz-vous? Grosse Énorme Erreur! Le héros s'adresse directement à nous par le biais de ce livre dans lequel il retrace ces fabuleuses vacances. Tout est drôle et succulent : la façon dont il s'adresse à nous avec des notes en bas de pages , des références culturelles à foison,... Tout est assez ironique, désabusé et réfléchi. Une vraie petite merveille, extrêmement facile à lire et en même temps pas bête du tout. J'en redemande!
Sélection Prix Farniente catégorie "une basket"
Max.
Comment (bien) rater ses vacances, éd Rouergue, Anne Percin, à partir de 13 ans

jeudi 11 août 2011

Belgotron

Ohoh Belgique ohoh mèèère chériiie à toi nos... Quoi? Notre culture?Ca existe ça une culture belge?

Et bien oui! Belgotron est un jeu belge, fait par des Belges, pour les Belges et avec du belge dedans! De plus, la boîte ne propose pas un mais deux jeux... Terrible! Non? Un jeu d'ambiance léger mais culturel et un jeu de plateau avec de la majorité dedans. 

Franchement, dans cette brève, je ne me pencherai uniquement que sur le premier jeu : un jeu d'ambiance pour les petits intellectuels que nous sommes. En effet, le principe est simple, un jeu de l'oie sur lequel on avance quand on a répondu à une question sous forme de course cycliste (du belge, j'vous disais). Chaque carte, possède deux faces (jusque là pas de quoi en faire une histoire belge) avec une question dans laquelle se trouve la réponse de la question du verso et vice-versa. Un pion se déplace tout autour du plateau de jeu pour désigner les questions auxquelles nous devons répondre. On a le choix: soit on répond à la question précédente soit on répond à la question actuelle. Dans le premier cas si la réponse est correcte, on a le droit de lancer 1 seul dé (un jaune). Dans le deuxième cas, si la réponse est correcte, on a le droit de lancer les 3 dés (deux jaune et un rouge) et l'on en choisit un seul. Si l'on rate, et là peu importe la question, on ne lance qu'un seul dé (le rouge ). Évidemment, les résultats du dé rouge sont plus faibles que ceux des jaune... Concernant les question, elles ont toutes avoir avec la Belgique de près ou de loin. Certaine sont faciles ("Quel est le chanteur qui interprète Amsterdam ?", "Quel est le héros dessiné par Hergé accompagné d'un chien?") et d'autres plus difficiles(" Quelle relique étrange a précédé les quatre chefs-d'oeuvre de Perre Paul Rubens dans la cathédrale d'Anvers?", "Où se trouve la Colonne du Congrès qui rappelle le premier Congrès national instituant la Constitution belge?"). De quoi s'amuser et tout de même se creuser la tête et pourquoi ne pas apprendre certaines choses méconnues du grand public au passage. Un jeu fun et agréable sans être une grande révolution ludique. En vente chez tous les bons revendeurs (chez nous quoi!). Notons tout de même que le jeu est bilingue (belgitude). Pour 2 à 4 joueurs à partir de 8 ans (mais 14 c'est mieux). Juste une dernière chose à dire: "Pied -d'cocher" (ceux qui chantent souvent la Brabançonne savent de quoi je parle)

Max. 
Belgotron, Ludi éd., Wim de Blay et Bertrand Devreker.

mardi 9 août 2011

LE SEIGNEUR DES PORCHERIES Le temps venu de tuer le veau gras et d'armer les justes

"Ce premier roman singulier commence avec la mort d'un mammouth à l'ère glaciaire et finit par une burlesque chasse au porc lors d'un enterrement dans le Midwest d'aujourd'hui. Entre-temps, on assiste à deux inondations,
à quatorze bagarres, à trois incendies criminels, à une émeute dans une mairie, à une tornade dévastatrice et à l'invasion de méthodistes déchaînés; on suit la révolte d'une équipe d'éboueurs et on voit comment un match de basket se transforme en cataclysme.
Tout se passe dans la petite ville de Baker, sinistre bourgade du Midwest ravagée par l'inceste, l'alcoolisme, la violence aveugle, le racisme et la bigoterie. Au centre des évènements, John Kaltenbrunner, un enfant du pays, en butte à toutes les vexations, animé par une juste rancoeur. Comment John se vengera-t-il de la communauté qui l'a exclu ? Jusqu'où des années de désespoir silencieux peuvent-elles conduire un être en apparence raisonnable ?"





En ouvrant ce livre, nous plongeons en apnée dans une Amérique profonde, puritaine, violente, bête et méchante, ravagée par l'alcool, la bassesse humaine, le tout baignant dans une cruelle ironie où chacun en prend pour son grade.
Ce récit hyper détaillé de la courte vie de Kaltenbrunner, ce témoignage pourrait-on dire, de la vie ce héros christique acculé par une poisse d'enfer dès sa naissance, rapporté par un de ses compagnons de galère pour rétablir la vérité quant à John, nous immerge dans une épopée par moments grave, par moments hilarante, et toujours étonnante. Ce faisant, Egolf procède à une critique décapante de la société américaine rurale (et de l'humanité en général...), en passant par le biais d'une Baker boueuse, mesquine, sectaire et puante -propre et figuré !-.
Le ton est acerbe, le rythme parfait, les phrases précises, truculentes, haletantes et le vocabulaire pointu. Tristan Egolf est un virtuose et manie les mots avec brio (la traduction est très bonne) rendant son récit tantôt désopilant, tantôt révoltant.
Ce roman flamboyant et bourré d'imagination est véritablement jubilatoire, il est entré immédiatemment dans le trio de tête de mon top 5 et je doute qu'il en soit délogé. Il m'a consternée, fait beaucoup rire (noirement hein, pas d'ambiguïté là-dessus !), passionnée et embarquée; je l'ai dévoré avidemment.
J'adore ce genre de littérature et il faut bien dire que les américains sont particulièrement doués pour ce genre d'épopées sociales ravageuses, je n'ai pas trouvé d'équivalent -quoique certains indiens se défendent pas mal, je pense notamment à Rohinton Mistry et son Equilibre du monde que je vous conseille vivement (publié en Livre de poche )-.
Que les amateurs n'hésitent pas une seconde, narines sensibles s'abstenir, la grève des éboueurs est particulièrement éprouvante...
Vous aimerez sans doute aussi  La conjuration des imbéciles.

Julie.

"Le seigneur des porcheries" Tristan Egolf, traduit de l'américain par Rémy Lambrechts, ed. Folio Gallimard

mardi 2 août 2011

50 minutes avec toi


Petit roman intimiste où l'on se plonge dans la tête d'un jeune homme qui était venu annoncer à son père qu'il arrêtait ses études pour travailler. Le père tombe à ses pieds. Crise cardiaque? Peut-être... Le jeune homme reste là, il réfléchit, lui parle en pensée. Il ne fait rien pour l'aider. Un monologue dans lequel il ressasse ses souvenirs et l'on découvre ainsi ce qui les lie en bien et surtout en mal. Une histoire d'un seul souffle (pas de chapitre) qui a un côté glauque à cause des sujets abordés. Il réussit néanmoins à nous immerger dans sa pensée afin de le comprendre entièrement. A ne pas lire avant d'aller dormir, mais à lire à tout autre moment!
Max.
Sélection "une basket " du Prix Farniente
50 minutes avec toi, éd. Actes Sud Junior, Cathy Ytak

lundi 1 août 2011

L'apprenti d'Araluen

Brouillard d'ambiance. Le souffle du vent. Une respiration haletante. Un orage éclate au loin. Le silence et puis... une image fugace, rapide et discrète. Quelqu'un s'approche. Il ne m'a pas vu... Je tends la corde de mon arc... Pfiout (bruit de la flèche décochée) Mon ennemi pousse un dernier râle et s'effondre. Je l'ai vaincu. Bien joué Will.
 

La série l'apprenti d'Araluen se situe dans un pays imaginaire qui ressemble furieusement à la Grande-Bretagne. Will est orphelin. Il doit maintenant choisir quel Maître des arts il veut suivre pour devenir son apprenti. Il veut devenir un guerrier car il s'est persuadé que son père faisait partie de l'Ordre des Chevaliers. Mais il est chétif et pas très costaud. Le Maître des guerriers le rejette. Par contre, Halt, un mystérieux rôdeur (capuche, arc à flèches et tout le toutim) s'intéresse de près à lui. Will devient donc un jeune apprenti rôdeur, ordre mystérieux destiné à porter des messages, espionner, saboter, mener des armées contre tout ennemi du royaume. Evidemment, un grand méchant nommé Morgarath (c'est un vrai nom de méchant hein!) prépare son armée de Wargals (c'est pour changer des orcs) à envahir ledit royaume. Le personnage principal va donc être confronté à maints dangers et aventures qu'il va affronter avec son maître, Horoace, son ami et d'autres compagnons de fortune rencontré au gré des chemins. 
Un récit fantastique et d'aventure donc où l'on met d'avantage en avant des façons de combattre plus technique et plus fine (arc à flèches, dague). Le récit est prenant et facile à lire et assez frai et original pour tenir en haleine un habitué du fantastique de cet acabit. Une bonne alternative à Eragon et sa clique avec un style d'écriture plus agréable qu'à l’accoutumée dans ce genre. Une bonne découverte donc.
Max.
L'apprenti d'Araluen, éd Le livre de poche Jeunesse, John Flanagan à partir de 12 ans