samedi 24 mars 2012

Les mondes de Thorgal: Kriss de Valnor, Je n'oublie rien!

Nonchalament déposé sur la table de présentation du rayon BD de La Parenthèse, je me suis laissé interpeller par ce titre aussi évoquateur que mystérieux: Kriss de Valnor: Je n'oublie rien.



En effet, je me rapelle encore lorsque j'allais dans la chambre de mon grand-frère pour lui piquer une ou deux BD et que je me laissais tenter par les premiers Thorgal... Que c'était bon! Je les ai dévorés tous (ceux qu'il avait)! Depuis, j'ai retenté l'expérience, que ce soit avec les suites de cette série longue comme le bras, mais  la magie s'était envolée... Même les premiers tomes me semblaient désuets. Que ne fût pas ma surprise lorsque, spontanément, je me suis plongé dans cette nouvelle série! Les auteurs ont changé, le dessin a changé, l'histoire est inédite et originale (l'histoire de la jeunesse de Kriss). Du pur bonheur! Même si les "puristes" vont trouver la jeune Kriss différente, l'immersion se fait et ne m'a pas gênée. Je me suis sentit comme un enfant en redécouvrant le plaisir de me plonger dans cette univers sombre et mature! Pour ceux qui s'étaient perdus en route ou qui ont continué avec persévérence la lecture de Thorgal, cette nouvelle mouture est faite pour vous! A lire sans hésiter!

Max.

Les mondes de Thorgal: Kriss de Valnor vol.1, Je n'oublie rien, De Vita(ill.) et Sente (scén), édition Le Lombard
A partir de 12 ans!

lundi 19 mars 2012

Dossier A

Une légende mystérieuse mélangée à un manga sur fond d'histoire, le voilà c'est dossier A.

Ma faible connaissance des mangas me pousse parfois à en prendre un au hasard. Et cette fois-ci, je n'ai pas été déçu... Loin des grandes énigmes religieuse sur l'existence de Jésus ou d'une improbable conspiration de l'Eglise, Dossier A nous projette dans une chasse au trésor pour le moins classique( l'Atlantide)  mais tout de même haletante... La série ne se prend pas trop au sérieux en gardant cet humour nippon plein d'exubérance. Quel plaisir! Je n'ai lu que le premier tome mais c'était d'une traite. Alors que la fatigue m'assaillait, j'ai résisté afin d'arriver au bout! Fort content de mon effort, je me suis alors rappelé que ce n'était que le premier tome et que la série promettait d'être longue et tumultueuse. Ma frustration n'en était que plus grande... A suivre!

Max.
Dossier A, O. Uoto, G. Toshusai, éd Delcourt, à partir de 12 ans

mercredi 7 mars 2012

Jesus vidéo

Marre de Dan Brown? Benjamin Gates vous laisse de marbre? Lara Croft a pris des rides? Voici un livre pour vous... Ou pas!


Conseillé dans certaines librairies en lieu et place du Da Vinci Code, Jésus Vidéo n'a évidemment pas été médiatiquement plébiscité. Il n'en reste pas moins que le pitch est intéressant! Sur un site de fouille près de Jérusalem, on retrouve un cadavre vieu de 2000 ans qui porte sur lui une étrange notice... (suspense)
Cette notice est identifiée comme étant celle d'une caméra-vidéo Sony qui ne sortira que dans quelques annés...(lourd suspense).

Le jeune garçon qui a découvert l'étrange artefact veut absolument découvrir ce que cela cache. S'entame donc une poursuite dans la région afin de retrouver cette fameuse caméra. En effet celle-ci contiendrait une vidéo de celui qui me fait concurence (au niveau capillaire hein) depuis des millénaires : (très lourd suspense) Jésus.

Une intrigue assez prenante même si le style casse pas des briques. En effet, le suspense du livre est aussi bien amené que le mien dans ce billet. Un peu lourdeau, l'auteur nous prend même parfois pour des ****. Malgré tout, cela reste assez agréable à lire. Mais ceux qui aiment mélanger Histoire et fiction ne s'y retrouveront pas complètement. Jésus vidéo est plus un thriller sur fond historique dans lequel il manque un côté mystérieux et énigmatique. A lire donc mais sans plus!

Max.
Jésus vidéo, Andreas Eschbach, éd. L'Atalante, coll. La dentelle du cygne.


lundi 5 mars 2012

L'invention de Hugo Cabret

Encore l'histoire d'un petit garçon seul et pauvre... Un peu bateau? Que nenni!


Hugo vit donc seul. Fils d'horloger ayant péri dans un incendie, Hugo se retrouve sous la tutelle de son oncle alcoolique qui est également horloger. Ce dernier entretient les horloges de la gare de Montparnasse avec l'aide d'Hugo. Un jour, il disparait et laisse Hugo seul...

Le jeune garçon continue d'entretenir les horloges de la gare afin de faire croire que son oncle est toujours là. En effet, si le gardien ou la police le découvrait, il serait alors envoyé à l'orphelinat et perdrait toute liberté. De plus, Hugo a un projet en tête. Il possède un automate. Celui-ci ne fonctionne pas mais il est dans une position étrange, une position d'écriture. Que va-t-il écrire? Serait-ce un message révélant une quelconque destinée? Serait-ce le dernier message de son père mourrant? Autant de questions qui émoustillent notre curiosité.

L'invention d'Hugo Cabret est un livre merveilleux dont la lecture est aisée. Les nombreuses illustrations rythment l'aventure et nous immergent dans le récit. Le livre a une forte relation avec le cinéma (mis à part son adaptation sur grand écran) : avant de débuter le récit, l'auteur nous fait imaginer le gros plan sur la lune qui descend lentement vers l'entrée de la gare Montparnasse. Nous decouvrirons également au fil du récit le lien entre l'automate et George Méliès (un des premiers réalisateurs). Un livre très facile à lire donc et accessible dès 10 ans pour les bons lecteurs! Malheureusement, le livre est épuisé à l'heure où j'écris ces lignes. Mais il ne saurait tarder...



Max
L'invention d'Hugo Cabret, Brian Selznick, éd Bayard, à partir de 10 ans