lundi 23 avril 2012

Trajan

Un jeu pour les vrais, pour les durs, pour les.... non ça va la j'm'enfonce!


Trajan est un jeu de société pour ceux qui aiment la stratégie. En effet, la multitude de possibilités dans le choix des actions à faire est tout bonnement ahurissante. Il y a mille façons de remporter des points de victoire (encore, eh oui je sais). Acheter des politiciens au sénat, obtenir des bonus ou des denrées au forum, conquérir des régions, récupérer des cartes trajan (mini-objectifs à résoudre pour obtenir des points de victoire ou des denrées ou d'autres choses encore), passer par le port pour obtenir des points, et j'en passe. Mais ce n'est pas ça qui fait tout le sel de ce jeu. En effet qui dit stratégie, dit préparer ses coups à l'avance. Et pour cela, l'auteur, Stefan Feld (Les piliers de la terre jeu pour 2, Au nom de la rose), nous a concocté un système ingénieux copié sur l'awalé.  Des petits plots de couleurs à disposer dans des écuelles afin de réaliser les cartes trajan mais également de tomber en dernier lieu sur l'écuelle qui nous intéresse pour faire l'action voulue. Pfiou! Un fameux programme en perspective! Malheureusement le jeu n'est pas encore dispo sur nos étals mais il ne saurait tarder. De plus, je sens poindre une nomination au Joker 2012... A surveiller de près donc!
Max.
Trajan, Stefan Feld, éditions Ammonit-Spiel et Gigamic de 2 à 4 joueurs à partir de 12 ans

vendredi 20 avril 2012

Le trône de fer

Le trône de fer ou Game of thrones (en anglais) est une série écrite par G.R.R. Martin.



Les temps sont sombres très sombres... L'hiver approche! Une menace mystérieuse et oubliée depuis des miliers d'année plane au nord du mur. Les enfants de l'ancien roi, le roi dément, n'ont qu'un désir : reprendre le trône de leur père et retourner chez eux, car ils sont en exil. Les machinations des courtisans, des membres du conseil privé du roi, la famille du roi elle-même complotent. Une famille se lève au dessus de la mêlée: les Stark. Ceux-ci, conduit par le père, Ned, ne sont que droiture et honneur! Un monde médiéval fantastique sombre où la politique, la corruption et les machinations prennent le dessus sur la justice et l'honêteté.
Avis aux lecteurs qui haïssent le fantasy. Ceci n'est pas une grosse daube! Voilà c'est dit!
En effet, l'écriture est difficile, alambiquée, faite d'énumérations en veux-tu en voilà. L'univers est clair, sans référence à d'innombrables hauts-faits passés. La figure paternel de Gandalf est totalement absente. (ouf!) Personne n'est sans faille. Tout le monde est humain même dans les atrocités les plus immondes. Un récit construit parfaitement car on sait que la phrase que l'on lit et qui semble inutile a peut-être toute son importance pour la suite. La magie et les phénomènes fantastiques sont distillés de façon à faire peur et cela reste occasionnel! Il faut juste parfois s'acrocher lorsqu'un paysan ou un quidam parle car au moyen-âge, y avait pas encore d'école... ( Je vous rapelle, qu'en Belgique, l'école est obligatoire!Avis aux brosseurs!Non mais!) N'oubliez pas de vous munir d'un dictionnaire car le vocabulaire est d'époque et criant de réalisme.

J'ai découvert cette série grâce à la télévision (mea culpa) car le livre a été adapté par HBO, grosse chaîne américaine. Mais ce n'est pas tout, cela fait plusieurs années que le livre est très connu : jeux videos, jeux de sociétés sont déjà dérivés de cette license, de cet univers.

Une vraie bonne découverte et très prenante même pour les anti-fantasy, comme ma chère et tendre (mmm) qui attend que j'aie terminé le bouquin pour sauter dessus! Pour adolescents en mal d'aventure ou pour les plus grands qui en veulent aussi!

Max.
Le trône de fer; l'intégrale vol.1 ( Le trône de fer, Le donjon rouge) , George R.R. Martin, éd. J'ai lu

mercredi 11 avril 2012

Aventuriers malgré eux Tome 1 : 1 yack, 2 yétis, 3 explorateurs

Bonjour à tous !
Après plusieurs mois d'absence, me voici de retour avec des tas de potentiels billets à poster, on verra bien si je reprends un bon rythme (ou pas...).
Voici donc LE livre qui m'a fait sortir de ma torpeur.


Celia et Oliver Nombril, une paire de jumeaux de onze ans, sont un peu remontés contre leurs explorateurs de parents. En effet, leur mère a eu le bon goût de disparaître trois ans auparavant en partant sur les traces des tablettes perdues de la bibliothèque d'Alexandrie. Ils vivent donc à New-York, au siège du Club des Explorateurs, avec leur père, qui les oblige à assister à tous les dîners, réceptions et rencontres d'explorateurs du monde entier venus conter leurs aventures. Et ça, c'est uniquement quand il ne les traîne pas aux quatre coins de la planète dans des expéditions excitantes, quitte à louper des semaines d'école . Chouette, me direz-vous. N'importe quel enfant serait ravi d'avoir cette chance là. Sauf que Celia et Oliver ne sont pas n'importe quel enfant. Leur seul et unique centre d'intérêt dans la vie, c'est de se coller devant la télé, et leur but ultime est d'obtenir le cable.
Alors, quand à la veille des grandes vacances (et des jours entiers de programmes télé en perspective), leur père les embarque une fois de plus dans une expédition douteuse au fin fond du Tibet suite à un pari, ils sont vraiment très fâchés. Seule consolation, si leur père remporte le pari, ils auront droit au cable, sinon, ils devront être au service de l'affreux Sir Edmund, et ce, pendant toutes leurs vacances jusqu'à leur majorité. Enorme enjeu !
C'est ici que démarre une fabuleuse aventure, pleine de rebondissements et d'humour, qui nous amène à rencontrer des yacks, des yétis, des sorcières empoisonneuses, j'en passe et des meilleures, et où les jumeaux Nombril devront faire appel à  leur connaissance encyclopédique de la télé, des soaps les plus mielleux aux émissions débiles, pour se sortir de situations extravagantes.
A mon sens, ce roman est une démonstration du livre parfait.
On ne s'ennuie pas une seule seconde. C'est l'aventure avec un grand A, un vrai régal de la première à la dernière ligne, et l'on rit énormément face à ces personnages singuliers, grognons et surprenants.
Un véritable coup de coeur, ça faisait très longtemps que je n'avais pas lu un aussi bon bouquin pour cette tranche d'âge.
A lire sans aucune modération dès 9 ans (que les grands enfants n'hésitent pas non plus, ça vaut vraiment le coup !).
Ah oui, une deuxième aventure est prévue pour l'automne, je me réjouis déjà :)

                                                                                                                                              Julie.

"Aventuriers malgré eux tome 1", C. Alexander London, traduit de l'anglais par Valérie le Plouhinec, ed. Les Grandes Personnes

mardi 10 avril 2012

David Bowie

Un grand homme ce monsieur, je dirais même des grands hommes, en ce qui le concerne.

Car oui, cet homme, David Jones (car tel est son vrai nom) a pris plusieurs personnages pour faire évoluer sa vie et sa musique. Dans ce grand livre, Jeff Hudson nous raconte la vie de cet artiste déjanté, excessif et créatif. J'ai pris un plaisir fou à survoler son histoire que ce soit grâce aux textes ou aux photos représentant des concerts, galas ou que sais-je encore. Le seul élément un peu dommage, c'est que l'on ne se représente pas bien la chronologie des éléments car les photos et annotations qui les accompagnent ne sont pas toujours en adéquation avec le texte principal. Mais bon, toute chose ne peut être parfaite (je suis grand prince!! héhé) et cela ne gache en rien la lecture de ce beau livre. Pour tous les amateurs de sir Bowie (oui oui, je viens de l'adouber!) à lire sans retenue.
Max.
David Bowie, Jeff Hudson, Place des Victoires

lundi 2 avril 2012

Comment (bien) gérer sa love story

Maxime est de retour! ( pas moi hein le héros!).


Il nous embarque dans une suite du fameux "Comment (bien) rater ses vacances" toujours avec son humour désopilant et décalé. De nouveaux, on y retrouve des références culturelles à foison (principalement musicales), ce qui n'est pas pour me déplaire. Maxime nous emmène donc dans sa "love story" dans laquelle, il y aura quelques rebondissement... En effet, Natacha (son amoureuse) est plus âgée que lui. Lorsqu'elle rencontre les amis de Maxime, cela ne se passe pas ... super bien.

Hormi cette histoire d'amour en toile de fond, l'humour est plus que jamais le principal interêt du livre. Le système de note en bas de page est toujours super efficace (cfr article sur "Comment (bien) rater ses vacances"). Pour rappel, les notes ne sont pas de l'auteur mais bien des remarques humoristiques du narrateur (Maxime pour ceux qui ne suivent pas) et qui s'adressent directement aux lecteurs. Je regrette malgré tout le fait que le roman soit moins accessible que le premier. Non pas à cause de la difficulté du texte mais plutôt par son contenu qui apparait plus mature. En effet, allusions sexuelles, références pointues en musique (y en a vraiment beaucoup), problème de grands ados,... Les plus jeunes qui ont aimé le premier prendront surement du plaisir à lire celui-ci mais je ne le conseillerai pas avant 15-16 ans plutôt que 13 ans. Mis à part ça, "Comment (bien) gérer sa love story" est une petite sucrerie que l'on mange après le repas et on en redemande!

Max.
Commen (bien) gérer sa love story, Anne Percin, édition du Rouergue, à partir de 15-16 ans