vendredi 11 mars 2011

Long week-end

Henry, 13 ans, ado ordinaire, commençant sérieusement à s'intéresser aux filles, vit seul avec sa mère, Adele, une femme très belle, mais vivant quasiment recluse depuis son divorce. Quelques jours avant la rentrée des classes, elle est obligée de conduire Henry acheter des fournitures scolaires au supermarché. C'est en essayant désespérément de feuilleter un Playboy qu' Henry va tomber sur Frank, taulard en cavale venant tout juste de s'évader, blessé, qui lui demande son aide. Adele et Henry l'emmènent donc chez eux. C'est ainsi que débute ce long week-end caniculaire de Labor Day, qui changera radicalement leur vie à tous les trois.


Ce roman offre immédiatement une atmosphère particulière, étouffante, caniculaire mais à la fois fraîche et joyeuse, bien qu'emprunte d'une certaine mélancolie.
Cette rencontre entre ces trois êtres plus ou moins abîmés par la vie leur apporte comme une deuxième chance. L'amour fulgurant, inconditionnel, évident qui lie tout de suite Frank et Adele donne le rythme. Henry est tiraillé par l'affection réciproque qu'il ressent pour Frank, le bonheur de voir sa mère si heureuse et la terreur de la perdre. Ces quelques jours passés tous les trois, comme une vraie famille, seront décisifs. C'est assez étrange, tout va très vite, mais en même temps, on ressent une certaine lenteur, langueur, un espèce de ralenti dû à la chaleur caniculaire de cette fin d'été. On savoure avec eux les petites choses ordinaires de la vie qu'on oublie trop souvent d'apprécier, comme la confection d'une tarte aux  pêches par exemple. Bon ça fait un peu tarte dit comme ça (ahahaha ! désolée, pas pû m'empêcher -sans deuxième mauvais jeu de mots-), mais il n'empêche qu'elle m'a bien fait saliver cette tarte, même que je l'ai sentie dégouliner sur mon menton..
Bref, trêve de plaisanteries douteuses, j'ai passé un bon moment, un peu hors du temps, pas inoubliable, mais une belle lecture quand même avec son petit suspens quant à l'issue de l'histoire.

Julie

"Long week-end" Joyce Maynard, traduit de l'américain par Françoise Adelstain, ed. 10/18

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