lundi 14 novembre 2011

Start! La grande histoire des jeux vidéo


Qui n'a jamais joué ne serait-ce que quelques minutes à un jeux vidéo? S'il est est bien un art qui a pris son essort ces dernières années c'est bien celui-là! Loin des blockbusters actuels qui correspondent à une demande toujours plus forte, les premiers jeux vidéos ont marqués les jeunes par leur originalité. Penser à Space Invaders, Prince of Persia, Another World, Mario,... Ces jeux sont toujours présents, car on s'en inspire pour les nouveautés; on les remet au goût du jour mais on s'en inspire également au cinéma (La mauvaise adaptation de Prince of Persia) , en peinture, en B.D.(Kid Paddle), en littérature...

Loin des MMORPG (pour les puristes et Meuporg pour les noobs), des STR ou RTS, FPS, TPS et beat them all, on parle ici des premiers jeux jusqu'à nos jours!
Pour les nostalgique de la première heure qui l'ont vécue ou qui comme moi sont trop jeunes ont la possibilité de jeter un regard en arrière sur cet ouvrage non encyclopédique qui retrace la grande histoire du jeu video. Cette ligne du temps n'est pas exhaustive, car l'auteur, Erwan Cario, nous propose sa vision des choses et omet parfois quelques titres clés. Il ne faut pas lui en vouloir, car dans ce documentaire très personnel, il nous livre son avis et les jeux qui pour lui ont influé sur l'avenir du jeu vidéo. Révolution de gameplay (à chaque univers son vocabulaire), révolution graphique, certains jeux ont marqués plus que d'autres et on les retrouve avec plaisir remis dans leur contexte videoludique. Un livre très agréable à lire et nostalgique à souhait. Les illustrations sont assez nombreuses pour donner un aperçu si l'on ne le connaît pas! Un must to read pour tout geek qui se respecte et pareil pour les autres qui veulent s'informer!


Max.
Start! La grande histoire des jeux vidéo, éd de La Martinière, Erwan Cario, à partir de14 ans

mardi 8 novembre 2011

Résultat du prix Joker 2011

Oyez oyez, braves gens (les moins braves aussi, on est en démocratie)!





Voici le temps venu des récompenses car vous avez bien travaillé! En effet, avec plus de 3000 votes dans tous les magasins de l'association "Pour une autre idée du jeu" le nom des gagnants du prix  ludique belge sont tombés:

Dans la catégorie des petits...
"Bataille d'oreiller" éd. Amigo 



Dans la catégorie des enfants...
"Super Rhino!" éd. Haba


Dans la catégorie famille...
"Cargo noir" éd Days of wonder

Dans la catégorie passionnés...
"7 wonders" éd. Repos production

Si vous chercher à obtenir plus de renseignement sur l'association, c'est par ici:
http://www.pouruneautreideedujeu.be/

Max.

samedi 5 novembre 2011

Biblios

Marre des jeux où l'on se prend la tête? Envie d'un petit jeu de carte?
Biblios est fait pour vous! (Exemple de ce qu'aurait pu être la pub!)




Voilà un petit jeu sans prétention! Nous y incarnons des moines qui veulent développer leur bibliothèque et la rendre la plus mieux du monde! Pitch original mais que l'on oublie vite une fois dans le jeu. Le but du jeu étant d'exceller dans une catégorie pour remporter les points de victoires qui y sont associés. Pour remporter cette catégorie, il suffit d'être majoritaire avec les cartes de la couleur correspondante. Simplissime.
Le jeu se passe en deux phases: la donation et les enchères.
La donation est la partie la plus stratégique avec du hasard dedans. A notre tour, on tire carte par carte en les regardant  sans les montrer aux autres et on les place sur tous les emplacements disponibles comme on veut: dans sa propre réserve, aux enchères ou sur la place publique (les autres joueurs récupèrent ces cartes-là). Lorsque la pioche est terminée, on passe aux enchères. On pioche une carte et l'on annonce ce que l'on désire payer pour l'obtenir. Les autres joueurs ont droit de surenchérir jusqu'à ce que tous les autres joueurs passent. A la fin on compte les cartes et le tour est joué. Il y a juste une petite subtilité. en effet, il y a certaines cartes qui permettent de changer les points de victoire d'une ou plusieurs catégories. Diabolique!

Max.
Biblios, éd. Iello, Steve Finn, à partir de 10 ans  et de 2 à 4 joueurs.

mercredi 2 novembre 2011

Nocturne à La Parenthèse





La nocturne de La Parenthèse approche. En effet, ce vendredi 4 novembre vous pourrez venir essayer une sélection de jeux de sociétés pour petits et grands en compagnie de leurs auteurs ou de la charmante et incroyable équipe de La Parenthèse (oui oui on se jette des fleurs et alors!). Ne ratez pas ce rendez-vous car il y a une tombola et de nombreux lots à la clé. (moment pub)
Pour info, vous pourrez découvrir :
Jeux petits: Happy Farm, Pingo Tour, La sorcière étourdie, Super Rhino, Rick le Géant, des nouveautés Djeco et d'autres encore...
Jeux Grands: Timeline, Enigme, Cromagnon Revolution, Digger, Djam, 7 wonders, Airlines, Troyes, Cargo Noir, Biblios et d'autres encore...
Des activités sont également prévues pour les enfants : grimage, peinture, Fischer Tips,...





Que de choses excitantes... Mais le must du must, il vous faudra voter!
Voter, oui, mais pas pour n'importe quoi! En effet, nous avons fait une sélection de jeux par catégorie d'âge. C'est donc à vous d’élire celui que vous préférez grâce à un bulletin de vote que vous pouvez trouver dans notre magasin et dans tous les magasins de l'association "Pour une autre idée du jeu". Le vote peut s'effectuer jusqu'au 7 novembre au plus tard!
Le site Internet de l'association, c'est par ici:
http://www.pouruneautreideedujeu.be

Max

dimanche 23 octobre 2011

Le faire ou mourir

Voilà un premier roman exceptionnel.
Je n'ai pas envie de trop en dire, alors voilà le quatrième de couverture:
"Vus de l'extérieur, ils faisaient plutôt peur, ceux de la bande à Samy, avec leurs coupes de cheveux étranges, leurs vêtements noirs, leurs piercings... Mais le jour où les skateurs s'en sont pris au nouveau du collège, Dam, avec son physique de frite molle, c'est Samy qui s'est interposé et lui a sauvé la mise. Et c'est comme ça qu'ils se sont rencontrés, et que l'histoire a commencé. Samy a essuyé le sang qui coulait de la tempe de Dam, avec sa manche noire. C'était la première fois que quelqu'un le touchait avec autant de douceur..."





Claire-Lise Marguier traite dans son roman de sujets que l'on retrouve typiquement dans la littérature adolescente (grande souffrance, recherche d'identité, homosexualité, scarification, solitude...). Mais elle le fait loin des clichés habituels, avec une justesse et une finesse surprenantes. Et c'est là toute la force de ce roman qui bouscule.
Débordant d'une violence psychologique écrasante, on avance dans ce roman en apnée, consterné, ému, on a mal, on ressent la souffrance oppressante de Dam comme si c'était la nôtre, malgré nous. Mais on espère de toutes nos forces l'explosion, quelle qu'elle soit, jusqu'à l'uppercut final qui nous laisse complètement sonné, vidé, et où le titre prend tout son sens.
Une lecture éprouvante, à la beauté sombre et lumineuse à la fois, à découvrir absolument.
Dès 14-15 ans.

Julie.

"Le faire ou mourir" Claire-Lise Marguier, éd Rouergue, coll. Doado

samedi 3 septembre 2011

L'agence Pinkerton - Le châtiment des hommes-tonnerres

Voilà un petit western-polar ma foi fort bien agréable !
Je plante le décor: Etats-Unis, fin du XIXème, en plein Far-West. L'ère industrielle pointe le bout de son nez, le Transcontinental vient tout juste de relier les deux côtes, la modernité est en marche.
Malheureusement, ce progrès phénoménal est entaché par une série de vols sur la ligne. Des Pinkerton, détectives de la première agence fédérale américaine, sont alors mis sur le coup pour attraper le truand, surnommé le Chapardeur. Mais leur mission se solde de manière catastrophique puisqu'ils y laissent leur peau. La tension monte et la psychose s'installe...



C'est sans compter sur Neil Galore, 20 ans, joueur de poker invétéré sans le sou, mais sacrément débrouillard. Il est engagé par les Pinkerton, ainsi que trois autres jeunes pour tenter d'élucider cette sombre affaire...
Ce roman est très bien documenté et nous plonge dans cette époque fascinante. On est projeté dans la période de la Guerre de Sécession, on apprend beaucoup sur la construction de la ligne du Transcontinental ainsi que les conditions de travail des ouvriers. Le tout est emprunt de légendes indiennes. Par ailleurs, Honaker s'appuie sur des faits réels, notamment en ce qui concerne l'agence Pinkerton et son fondateur, Allan Pinkerton.
Le rythme du roman fonctionne à merveille: un western sur trame de polar teinté de fantastique.
Le deuxième volume vient tout juste d'atterrir sur la table des nouveautés, et je le lirai avec grand plaisir dès que j'aurai terminé le roman de piraterie dans lequel je suis plongée...
Alors moussaillons, je vous donnerai prochainement des nouvelles de mes pirates et de mes cowboys.
En attendant, partez enquêter avec les Pinkerton, vous m'en direz des nouvelles !
Dès 13 ans.
Julie.
"L'agence Pinkerton, Le châtiment des Hommes-tonnerres", Michel Honaker, éd. Flammarion

jeudi 1 septembre 2011

Qui es-tu Alaska ?

J'ai lu Alaska il y a au moins 2 mois (et donc pleeeein d'autres livres depuis).
J'avoue que j'ai donc un peu de mal à me rappeler de tous les petits détails qui m'ont fait aimer ce livre. Ca m'apprendra à me vautrer dans la procrastination tiens ! La prochaine fois, je n'attendrai pas aussi longtemps à me décider à tapoter sur mon clavier (eh oui, 2, 3 doigts max en même temps, si c'est pas la classe ça pour une fille du 21eme siècle ! Vous apprécierez donc d'autant plus l'effort...).
Voilà, ça commence à me revenir...





Miles Halter a seize ans et sa plus grande passion dans la vie est de connaître les "dernières paroles", c'est pourquoi il est sans arrêt plongé dans des biographies, surtout la fin... Adolescent solitaire par défaut, il décide de quitter son cocon familial pour aller étudier dans un pensionnat. Assoiffé de vie, d'expériences, ce sera pour lui le lieu de tous les possibles.
Sa vie jusqu'alors bien monotone va prendre un tout autre tournant en compagnie du Colonel, de Takumi et surtout, surtout, de la troublante, de l'insaisissable, de la fascinante Alaska Young.
Tous ensemble, ils feront les 400 coups, ils expérimenteront des tas de petites choses, et ils traverseront aussi de douloureuses épreuves.
Roman initiatique, roman d'apprentissage, roman des premières fois.
J'ai énormément ri, j'ai pleuré comme une madeleine. Ce roman est un pur concentré d'émotions de toutes sortes, je l'ai beaucoup aimé, j'aurai adoré le lire à 15 ans.
Une très jolie lecture.
Dès 14 ans.

Julie.

"Qui es-tu Alaska ?" John Green, traduit de l'américain par Catherine Gibert, éd. Gallimard, coll. Scripto, ou Pôle fiction pour la version poche.

mardi 30 août 2011

Vango Tome 1 "Entre ciel et terre"

Après Tobie Lolness, Timothée de Fombelle nous gâte à nouveau avec un fabuleux roman d'aventures mené tambour battant : Vango.
Certes, je suis un peu à la traîne puisqu'il est sorti il y a lôôôngtemps ( 1 an et demi, bouh la honte !!), mais je ne l'ai lu que très récemment. En même temps c'est tant mieux puisque Vango la suite sort dans un petit mois, je n'aurai donc pas à attendre trop pour poursuivre les folles aventures de nos héros (on peut bien dire "héros" vu ce qu'ils ont à affronter, à accomplir ne serait-ce que pour sauver leur peau, sans même parler des petits à côté agréables de la vie !).


Cette histoire se déroule dans l'Europe de l'entre deux guerres, où l'on assiste à la montée lancinante du nazisme, à la méfiance qui se généralise. Le roman s'ouvre dans le Paris de 1934, sur le parvis de Notre-Dame, où Vango, jeune homme aux origines troubles ayant grandi dans les îles Eoliennes, doit être ordonné prêtre d'une minute à l'autre. Bien entendu, cette ordination tourne en eau de boudin (ouf !) et l'aventure commence.
Prenez maintenant un shaker, mettez-y une dose de truands russes, un vieux commissaire ventripotent, Ethel, une belle et jeune anglaise fana de vitesse qui conduit des bolides dernier cri (vintage hein les bolides, n'oublions pas qu'on est dans les années 30). Ajoutez-y un bouchon de moines reclus sur une île, une dose de voyages en zeppelin, une pincée de France, une autre d'Allemagne, d'Italie et d'Angleterre et pour finir, Vango, notre héros mystérieux en bien fâcheuse posture. Secouez bien le tout, et vous obtiendrez un cocktail détonnant, qui se boit d'une traite jusqu'à la dernière goutte.
En somme, une aventure haletante où l'on se laisse volontiers entraîner sans avoir le temps de reprendre son souffle.
Je pense qu'il y a plusieurs degrés de lecture: le premier, pour des tout jeunes très bons lecteurs, dès 11 ans, où l'on se laisse simplement porter par l'aventure. Un peu plus tard, vers 14-15 ans, on appréciera en plus tout le contexte historique, très bien restitué en filigrane, que l'on aura sans doute envie d'approfondir.
Pour conclure, vivement la suite !

Sélection Prix Ado-Lisant 2012
Julie.
"Vango tome 1 Entre ciel et terre", Timothée de Fombelle, éd. Gallimard Jeunesse

vendredi 26 août 2011

Campus 8, Révélations

A toutes les garces qui sommeillent en nous, l'heure de délivrance n'est toujours pas arrivée...
Eh oui mesdames, ce Campus (on s'en doutait) ne nous laissera pas en paix, car tout ça est loin d'être
terminé !
Révélations porte bien son titre; de rebondissements en rebondissements, cet opus se termine sur un gros point d'interrogation, et une fois de plus, on reste honteusement sur notre faim, en espérant pouvoir très prochainement pouvoir se défaire de cette petite addiction légèrement compromettante ...



Oh la vache ! En cherchant l'image, je viens de tomber sur un blog entièrement consacré à Campus (?!), et je peux vous dire qu'on est mal barrées puisque apparemment, déjà 13 volumes sont sortis aux Etats-Unis, et qu'un quatorzième et dernier serait attendu.
Je suis désespérée !!
Bonne lecture quand même les camées ! (Je parle en premier lieu pour moi, mais je doute fort être la seule...)

Julie.

"Campus 8, Révélations", Kate Brian, traduit de l'américain par Sidonie Van den Dries, éd. Bayard

lundi 22 août 2011

Les chevaliers de la table ronde

Je m'en souviendrai toute ma vie... Le jour où je me suis agenouillé, non pas pour demander ma future épouse en mariage, mais devant le Roi Arthur, le Roi des rois. Il posa lentement son regard sur moi qui n'osais lever les yeux. Il prit l'épée que je lui tendais et me tapota délicatement chaque épaule. Il me demanda de me relever... Voici comment j'entrai dans l'ordre des Chevaliers de la Table Ronde. 

Ceci s'est passé il y a deux semaines. Nous étions 3. Nous nous sommes ligués contre l'envahisseur. Coopération, tel était le maître mot de cette partie. Mais malgré ça, nous échouâmes... lamentablement. Qu'à cela ne tienne, maintenant que nous avons compris de quoi il retourne, le jeu devint bien plus facile... ou pas. Un jeu assez bien équilibré, ma fois. Nous nous donnâmes corps et âmes afin de récupérer 12 épées à placer autour de la Table Ronde. Blanches, si nous réussissons, noires si nous échouons. Mais encore faut-il survivre jusque-là et empêcher les engins des sièges d'encercler Camelot. Pas facile! Pour récupérer ces épées, il fallait réussir des quêtes qui nous couvriraient de gloire! (Excalibur, l'armure de sire Lancelot, tuer le dragon et le saint des saints: la quête du Graal) En plus de tout cela, il fallait donc penser au siège de Camelot, à l'invasion des Pictes et des Saxons, au combat contre le Chevalier Noir (ça sonne bien non?). Un jeu varié qui nous propose deux actions au choix: d'abord une négative (placer un engin de siège, perdre un point de bravoure, tirer une carte noire) et ensuite une positive (se déplacer, résoudre une partie de quête, piocher des cartes blanches, échanger des cartes,...) Chaque personnage possède un pouvoir spécial : déplacement gratuit, piocher plus de cartes, ... Un jeu riche et varié donc qui nous procure beaucoup de plaisir (coopération) à découvrir absolument! A noter, on peut également jouer avec la participation d'un félon qui ne sera dévoilé que si un autre joueur l'accuse... Intéressant donc! Les ennemis de la couronne n'ont qu'à bien se tenir! Une dernière chose: une fois n'est pas coutume, les règles et le matériel sont extrêmement bien expliqués et ça, ça fait plaisir.
Max.
Les chevaliers de la table ronde, Days of Wonder, Bruno Cathala et Serge Laget, à partir de 10 ans.

dimanche 21 août 2011

Girls just wanna have fun ...

Je profite d'un bref regain de soleil pour vous faire part de mes lectures légères estivales.
Le genre de bouquins à lire avachie sur une serviette de plage (pardon, essui...), en train de frire comme une langoustine avec du sable qui colle partout, en s'empiffrant de chichis beignets chouchous avec des lunettes de starlette et un bikini dernier cri. Ce qui fut loin d'être mon cas malheureusement, puisque j'ai lu ça à Liège City à la mi-juillet, et j'aime autant vous dire que le soleil était alors loin, mais alors bien loin de mes pénates...


Les soeurs Sullivan, Natalie Standiford, traduit de l'américain par Lila Bercérade, éd. Hachette

Trois soeurs issues d'une grosse famille bourgeoise se voient déshéritées par leur tyran de grand-mère le soir de Noël. Elles ont une semaine, jusqu'au soir du réveillon, pour confesser l'affront fait à leur aïeule et tenter de la faire changer d'avis. Tour à tour, elles se livrent dans une lettre expliquant les tenants et aboutissants de leurs actes qui vont de snober le gendre idéal -petit-fils de la meilleure amie de la grand-mère- lors du bal des débutantes pour un étudiant bohême, de fustiger l'honneur de la famille à travers le net sur un blog qui dévoile toutes leurs sales petites affaires, et d'être persuadée d'avoir commis un crime. 3 soeurs, 3 tempéraments, 3 témoignages qui se recoupent.
Franchement bof, légèrement soporifique, on voit arriver les trucs à 3 kilomètres. Ca ne m'a pas emballée du tout. Une erreur de pagination m'a gracieusement fait manquer une soixantaine de pages, je n'ai même pas eu la curiosité d'aller voir ce qu'elles recelaient dans un autre exemplaire tellement ça sentait le réchauffé.
Sans grand intérêt.





Quelqu'un comme toi, Sarah Dessen, traduit de l'américain par Véronique Minder, éd. Pocket Jeunesse

Halley et Scarlett, 16 ans, sont les meilleures amies du monde. Cet été là, le premier amour de Scarlett se tue en moto; peu après elle découvre qu'elle est enceinte. Elle décide de garder le bébé et aura bien besoin du soutien de Halley qui à son tour tombe amoureuse.
Comme l'indique le petit résumé, l'histoire est fort bateau. Mais je ne sais pas pourquoi, dans le genre, j'aime encore bien les bouquins de Dessen. Sans surprise, dégoulinants de bons sentiments, mais ça fonctionne quand même. Vite lu, vite derrière, mais sur le coup bien agréable.







L'été où je suis devenue jolie / L'été où je t'ai retrouvé  Jenny Han, traduit de l'américain par Alice Delarbre, éd. Albin Michel, coll. Wiz

Deux romans, deux étés. Dans le premier, Belly, ainsi que sa mère et son frère, rejoignent dans la maison de vacances leur deuxième famille, Suzannah, la meilleure amie de sa mère et ses deux fils, Conrad et Jeremiah. Belly a bien grandi et est devenue une très jolie jeune femme, ce qui change d'emblée le rôle de petite soeur boulet qu'elle a tenu auprès des garçons tous les étés depuis sa plus tendre enfance. Amoureuse de Conrad depuis toujours, cet été là pourrait bien être différent. Par ailleurs, on découvre rapidement que Suzannah n'est pas en grande forme. On accompagne donc Belly et ses tourments dans son petit cocon qu'est cette maison accrochée au bord de la plage.
L'été suivant, tout a changé. Belly, Conrad et Jeremiah se retrouvent pour de nouvelles "aventures" mais tout est devenu bien compliqué. 
Je n'en dis pas plus sinon je vais trop en dévoiler et cela gâcherait le plaisir.
Tout comme les livres de Sarah Dessen, c'est plein de bons sentiments, un peu déjà vu, mais plutôt agréable à lire, les personnages sont attachants et on passe un bon moment.




Voilà, je crois que j'ai eu ma dose, bien que le tome 8 de Campus sorte la semaine prochaine et que je trépigne déjà d'impatience. On ne se refait pas ...

Julie.

jeudi 18 août 2011

Comment (bien) rater ses vacances?

J'vous l'demande ma bonne dame : comment peut-on rater ses vacances? Il suffit de s'appeler Maxime( non mais copieur!), avoir  17 ans et de décider de laisser ses parents randonner seuls en Corse, là où on ne peut pas les joindre. Ensuite il faut passer ses vacances au Kremlin (trou du cul du monde près de Paris) chez sa grand-mère. Celle-ci décidera ensuite de faire une crise cardiaque... 

Voilà le décor est planté. Maxime se retrouve seul, à nourrir le chat et  parler sur l'Internet. Pas très palpitant me direz-vous? Grosse Énorme Erreur! Le héros s'adresse directement à nous par le biais de ce livre dans lequel il retrace ces fabuleuses vacances. Tout est drôle et succulent : la façon dont il s'adresse à nous avec des notes en bas de pages , des références culturelles à foison,... Tout est assez ironique, désabusé et réfléchi. Une vraie petite merveille, extrêmement facile à lire et en même temps pas bête du tout. J'en redemande!
Sélection Prix Farniente catégorie "une basket"
Max.
Comment (bien) rater ses vacances, éd Rouergue, Anne Percin, à partir de 13 ans

jeudi 11 août 2011

Belgotron

Ohoh Belgique ohoh mèèère chériiie à toi nos... Quoi? Notre culture?Ca existe ça une culture belge?

Et bien oui! Belgotron est un jeu belge, fait par des Belges, pour les Belges et avec du belge dedans! De plus, la boîte ne propose pas un mais deux jeux... Terrible! Non? Un jeu d'ambiance léger mais culturel et un jeu de plateau avec de la majorité dedans. 

Franchement, dans cette brève, je ne me pencherai uniquement que sur le premier jeu : un jeu d'ambiance pour les petits intellectuels que nous sommes. En effet, le principe est simple, un jeu de l'oie sur lequel on avance quand on a répondu à une question sous forme de course cycliste (du belge, j'vous disais). Chaque carte, possède deux faces (jusque là pas de quoi en faire une histoire belge) avec une question dans laquelle se trouve la réponse de la question du verso et vice-versa. Un pion se déplace tout autour du plateau de jeu pour désigner les questions auxquelles nous devons répondre. On a le choix: soit on répond à la question précédente soit on répond à la question actuelle. Dans le premier cas si la réponse est correcte, on a le droit de lancer 1 seul dé (un jaune). Dans le deuxième cas, si la réponse est correcte, on a le droit de lancer les 3 dés (deux jaune et un rouge) et l'on en choisit un seul. Si l'on rate, et là peu importe la question, on ne lance qu'un seul dé (le rouge ). Évidemment, les résultats du dé rouge sont plus faibles que ceux des jaune... Concernant les question, elles ont toutes avoir avec la Belgique de près ou de loin. Certaine sont faciles ("Quel est le chanteur qui interprète Amsterdam ?", "Quel est le héros dessiné par Hergé accompagné d'un chien?") et d'autres plus difficiles(" Quelle relique étrange a précédé les quatre chefs-d'oeuvre de Perre Paul Rubens dans la cathédrale d'Anvers?", "Où se trouve la Colonne du Congrès qui rappelle le premier Congrès national instituant la Constitution belge?"). De quoi s'amuser et tout de même se creuser la tête et pourquoi ne pas apprendre certaines choses méconnues du grand public au passage. Un jeu fun et agréable sans être une grande révolution ludique. En vente chez tous les bons revendeurs (chez nous quoi!). Notons tout de même que le jeu est bilingue (belgitude). Pour 2 à 4 joueurs à partir de 8 ans (mais 14 c'est mieux). Juste une dernière chose à dire: "Pied -d'cocher" (ceux qui chantent souvent la Brabançonne savent de quoi je parle)

Max. 
Belgotron, Ludi éd., Wim de Blay et Bertrand Devreker.

mardi 9 août 2011

LE SEIGNEUR DES PORCHERIES Le temps venu de tuer le veau gras et d'armer les justes

"Ce premier roman singulier commence avec la mort d'un mammouth à l'ère glaciaire et finit par une burlesque chasse au porc lors d'un enterrement dans le Midwest d'aujourd'hui. Entre-temps, on assiste à deux inondations,
à quatorze bagarres, à trois incendies criminels, à une émeute dans une mairie, à une tornade dévastatrice et à l'invasion de méthodistes déchaînés; on suit la révolte d'une équipe d'éboueurs et on voit comment un match de basket se transforme en cataclysme.
Tout se passe dans la petite ville de Baker, sinistre bourgade du Midwest ravagée par l'inceste, l'alcoolisme, la violence aveugle, le racisme et la bigoterie. Au centre des évènements, John Kaltenbrunner, un enfant du pays, en butte à toutes les vexations, animé par une juste rancoeur. Comment John se vengera-t-il de la communauté qui l'a exclu ? Jusqu'où des années de désespoir silencieux peuvent-elles conduire un être en apparence raisonnable ?"





En ouvrant ce livre, nous plongeons en apnée dans une Amérique profonde, puritaine, violente, bête et méchante, ravagée par l'alcool, la bassesse humaine, le tout baignant dans une cruelle ironie où chacun en prend pour son grade.
Ce récit hyper détaillé de la courte vie de Kaltenbrunner, ce témoignage pourrait-on dire, de la vie ce héros christique acculé par une poisse d'enfer dès sa naissance, rapporté par un de ses compagnons de galère pour rétablir la vérité quant à John, nous immerge dans une épopée par moments grave, par moments hilarante, et toujours étonnante. Ce faisant, Egolf procède à une critique décapante de la société américaine rurale (et de l'humanité en général...), en passant par le biais d'une Baker boueuse, mesquine, sectaire et puante -propre et figuré !-.
Le ton est acerbe, le rythme parfait, les phrases précises, truculentes, haletantes et le vocabulaire pointu. Tristan Egolf est un virtuose et manie les mots avec brio (la traduction est très bonne) rendant son récit tantôt désopilant, tantôt révoltant.
Ce roman flamboyant et bourré d'imagination est véritablement jubilatoire, il est entré immédiatemment dans le trio de tête de mon top 5 et je doute qu'il en soit délogé. Il m'a consternée, fait beaucoup rire (noirement hein, pas d'ambiguïté là-dessus !), passionnée et embarquée; je l'ai dévoré avidemment.
J'adore ce genre de littérature et il faut bien dire que les américains sont particulièrement doués pour ce genre d'épopées sociales ravageuses, je n'ai pas trouvé d'équivalent -quoique certains indiens se défendent pas mal, je pense notamment à Rohinton Mistry et son Equilibre du monde que je vous conseille vivement (publié en Livre de poche )-.
Que les amateurs n'hésitent pas une seconde, narines sensibles s'abstenir, la grève des éboueurs est particulièrement éprouvante...
Vous aimerez sans doute aussi  La conjuration des imbéciles.

Julie.

"Le seigneur des porcheries" Tristan Egolf, traduit de l'américain par Rémy Lambrechts, ed. Folio Gallimard

mardi 2 août 2011

50 minutes avec toi


Petit roman intimiste où l'on se plonge dans la tête d'un jeune homme qui était venu annoncer à son père qu'il arrêtait ses études pour travailler. Le père tombe à ses pieds. Crise cardiaque? Peut-être... Le jeune homme reste là, il réfléchit, lui parle en pensée. Il ne fait rien pour l'aider. Un monologue dans lequel il ressasse ses souvenirs et l'on découvre ainsi ce qui les lie en bien et surtout en mal. Une histoire d'un seul souffle (pas de chapitre) qui a un côté glauque à cause des sujets abordés. Il réussit néanmoins à nous immerger dans sa pensée afin de le comprendre entièrement. A ne pas lire avant d'aller dormir, mais à lire à tout autre moment!
Max.
Sélection "une basket " du Prix Farniente
50 minutes avec toi, éd. Actes Sud Junior, Cathy Ytak

lundi 1 août 2011

L'apprenti d'Araluen

Brouillard d'ambiance. Le souffle du vent. Une respiration haletante. Un orage éclate au loin. Le silence et puis... une image fugace, rapide et discrète. Quelqu'un s'approche. Il ne m'a pas vu... Je tends la corde de mon arc... Pfiout (bruit de la flèche décochée) Mon ennemi pousse un dernier râle et s'effondre. Je l'ai vaincu. Bien joué Will.
 

La série l'apprenti d'Araluen se situe dans un pays imaginaire qui ressemble furieusement à la Grande-Bretagne. Will est orphelin. Il doit maintenant choisir quel Maître des arts il veut suivre pour devenir son apprenti. Il veut devenir un guerrier car il s'est persuadé que son père faisait partie de l'Ordre des Chevaliers. Mais il est chétif et pas très costaud. Le Maître des guerriers le rejette. Par contre, Halt, un mystérieux rôdeur (capuche, arc à flèches et tout le toutim) s'intéresse de près à lui. Will devient donc un jeune apprenti rôdeur, ordre mystérieux destiné à porter des messages, espionner, saboter, mener des armées contre tout ennemi du royaume. Evidemment, un grand méchant nommé Morgarath (c'est un vrai nom de méchant hein!) prépare son armée de Wargals (c'est pour changer des orcs) à envahir ledit royaume. Le personnage principal va donc être confronté à maints dangers et aventures qu'il va affronter avec son maître, Horoace, son ami et d'autres compagnons de fortune rencontré au gré des chemins. 
Un récit fantastique et d'aventure donc où l'on met d'avantage en avant des façons de combattre plus technique et plus fine (arc à flèches, dague). Le récit est prenant et facile à lire et assez frai et original pour tenir en haleine un habitué du fantastique de cet acabit. Une bonne alternative à Eragon et sa clique avec un style d'écriture plus agréable qu'à l’accoutumée dans ce genre. Une bonne découverte donc.
Max.
L'apprenti d'Araluen, éd Le livre de poche Jeunesse, John Flanagan à partir de 12 ans

mardi 26 juillet 2011

Seuls

Seuls... Si seuls... Tellement seuls... Mais naaaan! J'suis là moi! Et en plus j'ai une super B.D. avec moi... J'vous montre?




Seuls, voici le récit de jeunes enfants (nos héros) qui se réveillent un beau matin et découvrent que leurs parents et tous les autres ont... disparus! Se sont-ils enfuis? Ont-ils été enlevé par des extra-terrestres? On ne le saura pas, du moins pas tout de suite... Ces enfants se retrouvent donc seuls et doivent organiser leur survie. Ils découvriront que beaucoup de mystère entoure leur nouvelle vie... Récits psychologique, philosophique, d'aventure et d'humour (car il en faut dans ces cas-là), cette B.D. adressée à des enfants de 12 ans (minimum) me fait penser à The Walking Dead (comic en noir et blanc où une bande d'être humain essaye de survivre en milieu hostile). Cette dernière se voulant réaliste et flippante alors que Seuls est dessiné d'une façon plus enfantine, je ne sais pas lequel des deux me fait le plus peur...C'est dire.... Tantôt des éléments dérangent mystérieusement, tantôt les réactions des enfants sont drôles mais jamais hilarante, ambiance oblige. On se laisse prendre par le récit très facilement et le besoin de lire la suite se fait réellement pressant. Juste pour dire que les deux auteurs ne sont pas n'importe qui (Vehlmann: Green Manor et certains Spirou et Fantasio, Gazotti : Soda). A lire absolument et dès que vous le pouvez!
Max.
Seuls, éd. Dupuis, Gazzotti et Vehlmann, à partir de 12 ans

lundi 18 juillet 2011

Alex Rider

Imaginez un jeune adolescent anglais qui vit avec son oncle. Imaginez que ce dernier vient de mourir laissant Alex seul face à beaucoup de questions. Imaginez que l'oncle a été assassiné mais que l'on a maquillé sa mort en accident de la route. Imaginez qu'Alex suive les pas de son oncle en devenant espion (aux pattes de velours...) à son tour. Imaginez... ou plutôt découvrez par vous même ce qui arrive à un adolescent employé par le MI6 qui reprend l'enquête en cours de son defunt oncle.


Anthony Horrovitz me permet de revenir en arrière, l'année de mes douze ans, pendant laquelle j'ai lu énormément de romans qu'il avait écrits. Quel bonheur de ressentir les même sensations, de découvrir son écriture accessible et agréable... Alex Rider est un livre policier-espionage dont le premier tome s'intitule Stormbreaker (Briseur de foudre pour les Frenchies). Tout est au rende-vous! Moment de tensions, méchant vraiment méchant, gadget sophistiqué, rebondissement, cascade,etc. A lire dès 11-12 ans. A noter, il existe également une adaptation cinématographique de Stormbreaker portés par des acteurs tels que Ewan Mc Gregor. Je ne l'ai pas vu mais cela ne saurait tarder! Une dernière chose et puis j'vous laisse, Horrowitz est également l'auteur de romans fantastiques jeunesse: L'île du crâne, Maudit grâal,...
Max.
Alex Rider, éd Le livre de Poche Jeunesse, Anthony Horrowitz, à lire dès 11-12 ans. 

Lord of Burger

Un double cheeseburger avec une grande frite un Cocaaa Djayant siouplaiit! Quelle sauce? Ketchup bien sûr!

 

Non, je ne vais pas vous parler de ces fast-foods dans lesquels nous dépensions notre argent étant plus jeune (ou moins jeune). Par contre je vais vous parler de gastronomie et plus particulièrement de haute gastronomie car tel est bien le sujet dont traite cette B.D. En effet, nous allons nous immerger dans un univers qui fait rêver mais qui est tout de même très rude! Les deux héros sont les enfants d'un chef de restaurant étoilé en plein Paris. Mais voilà, leur père est enfermé volontairement dans la chambre froide et meurt...congelé! Nos deux héros avaient d'autres perspectives d'avenir mais ont baigné tout de même dans le monde culinaire dès leur plus jeune âge. Les voici obligés de reprendre le restaurant de leur père pour payer les dettes qu'il leur a laissés sur les bras. Nos héros se retrouvent seuls face aux créancier et au départ des employés. Ils décident d'engager une équipe non formée et de les faire travailler d'arrache-pied pour atteindre le niveau requis. Mais (car il y a toujours un "mais"), l'équipe est loin d'être au point et les juges du guide michelin se pointe... En gros, nous découvrons de manière pédagogique ce qui fait la difficulté d'un restaurant gastronomique. Une B.D. réellement succulente, drôle et amusante. Le dessin est rès facile d'accès car à la mode "manga" mais peut plaire à plus d'un. Il existe trois tomes déjà publiés et j'espère qu'il y en aura d'autres... Une dernière chose, les auteurs, Arleston et Barbucci sont déjà connus dans le milieu: Lanfeust de Troy (Arleston) et Monster Allergy (Barbucci).

Max.
Lord of Burger, éd. Glénat, Arleston et Barbucci, à lire dès 12 ans.

jeudi 14 juillet 2011

Les rhumes

Comme je viens d'être terrassée (j'y vais un peu fort, mais ça m'énerve !) par une saleté d'angine blanche, à 2 jours de mes vacances qui débutent dans 1 heure et demi (youhouhou !), à laquelle s'est greffé un énorme rhume, j'ai donc choisi un album bien à propos qui ne manque pas de charme.








Après un petit inventaire d'animaux et de créatures disparus, comme le mammouth ou la grenouille mangeuse de confiture, André François nous démontre pourquoi l'espèce "rhume" est toujours bel et bien présente et nullement en voie d'extinction.
C'est vraiment drôle et je n'ai même pas éternué une seule fois en le lisant :)
Je suis définitivement fan de ce petit bouquin là.
Pour rappel, André François est l'auteur et illustrateur du très célèbre "Les larmes de crocodile".



Désolée pour la taille des images, mais je n'ai rien trouvé de mieux.
Sur ce, bonnes vacances à tous, je ne sais pas encore si j'ouvrirai mon ordi, mais des livres, ça oui !