dimanche 21 août 2011

Girls just wanna have fun ...

Je profite d'un bref regain de soleil pour vous faire part de mes lectures légères estivales.
Le genre de bouquins à lire avachie sur une serviette de plage (pardon, essui...), en train de frire comme une langoustine avec du sable qui colle partout, en s'empiffrant de chichis beignets chouchous avec des lunettes de starlette et un bikini dernier cri. Ce qui fut loin d'être mon cas malheureusement, puisque j'ai lu ça à Liège City à la mi-juillet, et j'aime autant vous dire que le soleil était alors loin, mais alors bien loin de mes pénates...


Les soeurs Sullivan, Natalie Standiford, traduit de l'américain par Lila Bercérade, éd. Hachette

Trois soeurs issues d'une grosse famille bourgeoise se voient déshéritées par leur tyran de grand-mère le soir de Noël. Elles ont une semaine, jusqu'au soir du réveillon, pour confesser l'affront fait à leur aïeule et tenter de la faire changer d'avis. Tour à tour, elles se livrent dans une lettre expliquant les tenants et aboutissants de leurs actes qui vont de snober le gendre idéal -petit-fils de la meilleure amie de la grand-mère- lors du bal des débutantes pour un étudiant bohême, de fustiger l'honneur de la famille à travers le net sur un blog qui dévoile toutes leurs sales petites affaires, et d'être persuadée d'avoir commis un crime. 3 soeurs, 3 tempéraments, 3 témoignages qui se recoupent.
Franchement bof, légèrement soporifique, on voit arriver les trucs à 3 kilomètres. Ca ne m'a pas emballée du tout. Une erreur de pagination m'a gracieusement fait manquer une soixantaine de pages, je n'ai même pas eu la curiosité d'aller voir ce qu'elles recelaient dans un autre exemplaire tellement ça sentait le réchauffé.
Sans grand intérêt.





Quelqu'un comme toi, Sarah Dessen, traduit de l'américain par Véronique Minder, éd. Pocket Jeunesse

Halley et Scarlett, 16 ans, sont les meilleures amies du monde. Cet été là, le premier amour de Scarlett se tue en moto; peu après elle découvre qu'elle est enceinte. Elle décide de garder le bébé et aura bien besoin du soutien de Halley qui à son tour tombe amoureuse.
Comme l'indique le petit résumé, l'histoire est fort bateau. Mais je ne sais pas pourquoi, dans le genre, j'aime encore bien les bouquins de Dessen. Sans surprise, dégoulinants de bons sentiments, mais ça fonctionne quand même. Vite lu, vite derrière, mais sur le coup bien agréable.







L'été où je suis devenue jolie / L'été où je t'ai retrouvé  Jenny Han, traduit de l'américain par Alice Delarbre, éd. Albin Michel, coll. Wiz

Deux romans, deux étés. Dans le premier, Belly, ainsi que sa mère et son frère, rejoignent dans la maison de vacances leur deuxième famille, Suzannah, la meilleure amie de sa mère et ses deux fils, Conrad et Jeremiah. Belly a bien grandi et est devenue une très jolie jeune femme, ce qui change d'emblée le rôle de petite soeur boulet qu'elle a tenu auprès des garçons tous les étés depuis sa plus tendre enfance. Amoureuse de Conrad depuis toujours, cet été là pourrait bien être différent. Par ailleurs, on découvre rapidement que Suzannah n'est pas en grande forme. On accompagne donc Belly et ses tourments dans son petit cocon qu'est cette maison accrochée au bord de la plage.
L'été suivant, tout a changé. Belly, Conrad et Jeremiah se retrouvent pour de nouvelles "aventures" mais tout est devenu bien compliqué. 
Je n'en dis pas plus sinon je vais trop en dévoiler et cela gâcherait le plaisir.
Tout comme les livres de Sarah Dessen, c'est plein de bons sentiments, un peu déjà vu, mais plutôt agréable à lire, les personnages sont attachants et on passe un bon moment.




Voilà, je crois que j'ai eu ma dose, bien que le tome 8 de Campus sorte la semaine prochaine et que je trépigne déjà d'impatience. On ne se refait pas ...

Julie.

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