samedi 5 mars 2011

Campus 7 , Ambition

Bon, tout d'abord, je ne vous cache pas que j'ai un peu honte de publier ce billet, mais j'ai pris mon courage à deux mains et décidé d'assumer. Dans le précédent post, je vous parlais d'une série que j'avais sous le coude, la voici donc, de la chick litt pure et dure.
J'ai lu le premier volume par curiosité et intérêt professionnel (!?! on se dédouane comme on peut...) en me disant qu'il fallait bien que j'expérimente ce genre de "littérature". Et je suis tombée dans le panneau. A chaque volume, je me dis "Pourquoi tu perds ton temps à lire ces conneries ?" et chaque fois, au début du livre, "C'est vraiment naze, cette fois c'est sûr, c'est le dernier que je lirai, c'est vraiment trop nul", et chaque fois je replonge, car comme dans les séries TV, ça coupe juste quand ça devient "intéressant" et évidemment, on a envie de connaître la suite. Et là, rebelote, je viens de finir le 7, et une fois de plus, j'ai envie de savoir comment se soldera ce désastre... Honte à moi ! Mais il faut bien avouer que c'est un peu addictif comme truc, comme de la mauvaise came je suppose...


Bon, voilà le topo: Académie d'Easton, état de New York. Cette école de prestige est fréquentée par tous les fils et filles à papa de la côte est. Dans le premier volume, on fait la connaissance de tout ce "gentil" petit monde, ainsi que de Reed Brennan, boursière sortie du fin fond d'un bled bouseux de Pennsylvanie. Ce sera la narratrice de cette série, avec son regard de fille "normale" au milieu de ce monde de privilégiés de luxe. A Easton, le dortoir des filles Billings est la crème de la crème et attise toutes les convoitises. Evidemment, Reed va très rapidement l'intégrer et on se retrouve plongé au coeur de ce réservoir à garces, prêtes à toutes les mesquineries, sournoiseries, cruautés pour contenter leurs intérêts personnels.
Bref, au cours des différents volumes, on voit Reed évoluer dans ce microcosme puant, complètement charmée, fascinée par les pestes les plus puissantes du campus, et bien entendu, elle prend rapidement du galon dans ce dortoir hyper hiérarchisé.
Tous les ingrédients de la chick litt sont réunis : pouvoir, cruauté, ragots, coups bas, sexe (un peu !), séduction, argent, apparence, trahison, vengeance, harcèlement (on va même jusqu'au meurtre).
Voilà, pas grand chose de plus à en dire, les intrigues sont trop tordues pour essayer de les résumer !
Une pure série de pétasse en somme (pardon, mais il n'y a pas d'autre mot !), dans l'esprit Gossip Girl, mais ça fait parfois du bien de se ramollir la cervelle...
En tout cas, je peux garantir que les amatrices du genre en auront pour leur argent !
Dès 14-15 ans
 Julie.






"Campus", Kate Brian, traduit de l'américain par Sidonie Van den Dries, Bayard Jeunesse

2 commentaires:

  1. Ah ah ! Oui, je vois bien le genre. Tu sais pertinemment que c'est de la lecture dont le niveau frôle les pâquerettes, mais t'as toujours envie de savoir ce qui va se passer ensuite - du coup, t'es bien obligée de lire la suite.
    (mais j'étais pas descendu si bas hein !)

    RépondreSupprimer
  2. A chacun son niveau de pâquerettes Razmotte ! (eh oui, je n'ai pas oublié ton pseudo de grapheuse moi môdame ! Même que je l'attends toujours sur le mur de la pétanque challaisienne :) Par contre, la série du dessous, "La mort j'adore", je pense vraiment que ça devrait te plaire, tout à fait le genre d'humour bien noir que tu affectionnes ! Prête pour le putsch zermattien ?

    RépondreSupprimer