samedi 6 novembre 2010

Catherine Fisher, une auteure qui manipule l'espace et le temps...

"Arrachez les verrous des portes!
Arrachez les portes mêmes de leurs gonds!
Qui dégrade autrui me dégrade
Et rien ne se dit ou se fait qui ne retourne enfin à moi."
Walt Whitman (1819-1892), Chant de moi-même, traduction d'André Gide.

Voilà qui résume assez bien l'univers incroyable du roman de Catherine Fisher!


Finn est prisonnier d'Incarceron, prison vivante, capricieuse et versatile, où rien ne se crée et rien ne se perd.
Claudia quant à elle vit à "l'Extérieur", dans un monde factice, réplique artificielle d'un éternel 18e siècle.
Tous deux cherchent par dessus tout à échapper au destin qui leur est imposé. Lorsque, par hasard, ils découvrent une clé qui leur permet de communiquer, tout s'emballe.

Au-delà de la science-fiction, c'est un livre d'aventure et une formidable quête de liberté! 
L'écriture est simple et fluide, sans être simpliste. Les personnages sont bien amenés et bien travaillés. L'ambiance est envoutante. Quant au lecteur, il ne sait jamais vraiment sur quel pied danser.
Malgré certains passages plus superficiels, je n'ai pas trouvé de véritables longueurs. Une fois entré dans l'univers fantasmagorique de Catherine Fisher, on se laisse tout simplement emporter par l'histoire!

Bref, au risque de ne pas me démarquer de la plupart des critiques qu'on peut lire sur ce livre, je dois reconnaitre que j'ai passé un excellent moment de lecture! 
Reste à espérer que la suite soit à la hauteur de ce que ce premier opus nous laisse entre-voir...
Dès 13 ans.

Céline.

Catherine Fisher, "Incarceron", traduit de l'anglais par Cécile Chartres, éd. Pocket jeunesse.

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