Je dois être la dernière de l'équipe à l'avoir lu. Et mon petit coeur imbécile à moi a bien failli passer à côté de ce petit bijou ! Alors merci mes collègues de m'avoir fait découvrir ce petit roman précieux...
Sisanda, la narratrice, a 9 ans, et un petit coeur imbécile affublé d'une maladie idiote qui menace de lâcher à tout moment. Elle ne peut donc pas jouer, courir ou sauter comme tous les autres enfants. Alors elle est devenue super forte en mathématiques. Normal, elle passe la plupart de son temps à compter les battements de son coeur et les jours qu'elle a vécu. Et puis surtout, qu'il faudrait 38 ans, 3 mois et 20 jours pour rassembler l'argent nécessaire à l'opération dont son petit coeur imbécile a besoin.
Mais Maswala, littéralement mamantilope, sa mère, court comme une flèche. Alors le jour où elle découvre qu'en remportant le marathon de Kamjuni elle pourrait gagner assez d'argent pour faire opérer sa fille à l'étranger, elle s'y inscrit immédiatement. Mais 3 semaines avant le départ, elle se fait piquer par un scorpion dans les collines où elle s'entraîne chaque jour, et sa participation au marathon est fortement compromise...
Ce petit roman et sa narratrice nous embarquent dès la première page. L'atmosphère et le quotidien du petit village africain où se déroule cette aventure sont très justement décrits, sans pathos ni condescendance. Les personnages sont très touchants et attachants. On écoute avec inquiétude les battements du coeur de Sisanda et on court de toutes nos forces avec Maswala en espérant autant que tout le village réuni qu'elle remportera la course.
Vous voulez savoir si elle gagnera ? Je vous laisse le soin de le découvrir...
Dès 9-10 ans.
Julie
"Mon petit coeur imbécile", Xavier-Laurent Petit, Neuf, Ecole des Loisirs
Et moi qui suis toujours à la recherche d'une littérature qui évoque des sujets réputés difficiles! Merci pour l'idée. Je programme la lecture ...
RépondreSupprimerLe petit roman a été lu et très apprécié ! Des sujets aussi sensibles que la maladie d'un enfant ne sont guère évident à aborder et là, c'est réussi avec ce qu'il faut de légereté dans l'écriture pour se sentir proche du personnage principal sans pour autant en avoir pitié.
RépondreSupprimerChaque page lue, c'était comme un battement de coeur en plus pour Sisanda ! Très beau moment à partager.